Le conseil d'administration du FMI approuve un prêt de 178 millions de dollars pour soutenir le Malawi
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un prêt d'un montant total d'environ 178 millions de dollars au Malawi, avec un décaissement immédiat d'environ 35 millions de dollars, comme annoncé dans un communiqué.
Les autorités malawiennes avaient déjà conclu un accord avec le FMI au niveau des services pour une facilité de crédit étendue de quatre ans en septembre dernier. En réponse aux graves pénuries de carburant, de médicaments et d'engrais liées au manque de devises étrangères, le Malawi a dévalué sa monnaie de 30 % au début du mois.
Le ministre des finances, Simplex Chithyola Banda, a exprimé son soulagement en déclarant : "Cette décision est une grande bouffée d'oxygène pour nous et notre économie". Il a souligné deux avantages majeurs attendus : la reprise du soutien budgétaire des donateurs traditionnels et l'atténuation des pénuries de devises étrangères. Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, affirme que le programme du FMI ouvrirait la voie à un soutien financier supplémentaire de la part des partenaires de développement.
Key Takeaways
Le Malawi, pays enclavé, est actuellement en train de se remettre d'une série de revers, dont l'épidémie de choléra la plus grave à ce jour, un cyclone dévastateur, une forte inflation et une pénurie de devises étrangères provoquée par l'escalade des coûts d'importation. Le Malawi, l'une des nations les moins développées du monde, dépendait auparavant des donateurs pour couvrir environ 40 % de son budget. Cependant, les paiements des donateurs ont été suspendus à la suite de la révélation d'un scandale de corruption de l'État connu sous le nom de "Cashgate" en 2013. En plus de ces défis, le Malawi s'efforce de restructurer sa dette extérieure à hauteur d'un milliard de dollars afin de pouvoir bénéficier d'un financement du FMI. Le premier directeur général adjoint du FMI, Gita Gopinath, a souligné l'importance d'une restructuration réussie de la dette extérieure, en déclarant : "Une restructuration réussie de la dette extérieure est vitale car il n'existe pas de combinaison raisonnable d'ajustement et de financement qui puisse à elle seule assurer la stabilité macroéconomique".
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