La major pétrolière Shell vend ses activités terrestres au Nigeria pour un montant pouvant atteindre 2,4 milliards de dollars
TLDR
- Shell vend sa filiale, The Shell Petroleum Development Company of Nigeria Limited (SPDC), à un consortium d'entreprises locales pour un montant pouvant atteindre 2,4 milliards de dollars.
- Le consortium, Renaissance, comprend des sociétés locales d'exploration et de production pétrolières et une société de commerce et d'investissement basée en Suisse.
- Cette vente marque un changement majeur dans les activités pétrolières et gazières terrestres de Shell au Nigeria.
Shell s'apprête à mettre un terme à près d'un siècle d'activités pétrolières et gazières terrestres au Nigeria en acceptant de vendre sa filiale à Renaissance, un consortium composé essentiellement d'entreprises locales, pour un montant pouvant atteindre 2,4 milliards de dollars.
La major britannique, selon sa déclaration, cédera la Shell Petroleum Development Company of Nigeria Limited (SPDC) pour 1,3 milliard de dollars, et les acheteurs effectueront en outre un paiement d'un montant maximal de 1,1 milliard de dollars au titre de créances antérieures à la conclusion de l'opération.
Le consortium, Renaissance, est composé de ND Western, Aradel Energy, First E&P et Waltersmith - toutes dessociétés locales de prospection et de production pétrolières - et de Petrolin, une société de commerce et d'investissement basée en Suisse. Cette opération marque un changement important dans la présence de longue date de Shell dans les activités pétrolières et gazières terrestres du Nigeria.
Points clés à retenir
Le géant britannique de l'énergie, pionnier de l'industrie pétrolière et gazière du Nigeria depuis les années 1930, a été confronté pendant des années à de nombreuses marées noires à terre dues à des vols, à des sabotages et à des problèmes opérationnels. Ces incidents ont entraîné des coûts de réparation considérables et ont donné lieu à des batailles juridiques très médiatisées. Depuis 2021, Shell cherche activement à se défaire de ses activités pétrolières et gazières au Nigeria, tout en maintenant son engagement dans le secteur offshore, plus lucratif et moins problématique. La sortie de Shell s'inscrit dans une tendance plus large de réduction de la présence des compagnies énergétiques occidentales au Nigéria, qui se réorientent vers des activités plus récentes et plus rentables. Notamment, Exxon Mobil, l'Italien Eni et le Norvégien Equinor ont tous conclu récemment des accords de cession d'actifs dans le pays.
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