S&P relève la note de crédit de la Côte d'Ivoire en raison de la hausse des prix du cacao
TLDR
- La Côte d'Ivoire voit sa note de crédit relevée par S&P Global Ratings à BB avec des perspectives stables, ce qui la rapproche du statut d'investisseur de qualité
- Amélioration attribuée à la forte croissance économique, à la réduction des déficits budgétaires due à la hausse des prix du cacao, à l'augmentation des exportations d'hydrocarbures et de produits miniers.
- S&P prévoit que le déficit budgétaire de la Côte d'Ivoire atteindra 3 % du PIB en 2024, avec un déficit extérieur en baisse, alimenté par une récolte de cacao plus importante en 2024-2025.
S&P Global Ratings a relevé la note de crédit de la Côte d'Ivoire de BB- à BB avec une perspective stable, ce qui la rapproche du statut d'investissement.
Cerelèvement reflète la forte croissance économique et la réduction des déficits budgétaires, grâce à la hausse des prix du cacao et à l'augmentation des exportations dans les secteurs des hydrocarbures et de l'exploitation minière.
S&P s'attend à ce que le déficit budgétaire de la nation ouest-africaine atteigne 3 % du PIB en 2024, et à ce que le déficit extérieur se réduise, ce qui a motivé le relèvement de la note. La récolte de cacao de 2024-2025 devrait être jusqu'à 10 % plus élevée que les estimations précédentes, ce qui contribue à l'amélioration des perspectives économiques du pays.
Points clés à retenir
Grâce à ce relèvement, la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est désormais classée au même niveau que des pays comme la République dominicaine et le Brésil, avec des perspectives stables. Ses obligations en dollars arrivant à échéance en 2033 se sont négociées autour de 91,8 cents par dollar après le relèvement de la note, ce qui témoigne de la confiance constante des investisseurs dans l'avenir financier du pays. Sur le plan intérieur, la Côte d'Ivoire a multiplié les réformes structurelles, visant à diversifier une économie longtemps dépendante des matières premières. Ces réformes, couplées à une meilleure mobilisation des recettes fiscales, ont renforcé les fondamentaux économiques du pays. Cette dynamique est soutenue par des perspectives prometteuses, avec une croissance du PIB réel attendue à 6,6% entre 2024 et 2027.
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