Bulletin hebdomadaire de l’investisseur (aout-SemaineQuatre-2024)
20 min Read August 23, 2024 at 5:00 PM UTC

Lundi
Le rallye boursier de la BRVM s’arrête sur la baisse de Nestlé et de la SIB
L’indice de référence BRVM Composite a connu une légère baisse de 0,16% pour clôturer à 248,13 points la semaine dernière, après un rallye robuste en juillet qui a vu l’indice gagner 3,90% et dépasser la barre des 9 trillions de FCFA au début du mois d’août.Cette légère correction a été entraînée par des pertes significatives des capitalisations boursières de la SIB (-6,69% à 6.000 FCFA) et de Nestlé CI (-6,84% à 7.150 FCFA), qui ont vu leurs valeurs baisser respectivement de 21,50 milliards de FCFA et de 11,59 milliards de FCFA.L’indice BRVM 30 a également baissé de 0,23% à 124,45 points, mettant fin à une série de deux semaines de hausse, tandis que l’indice Prestige a diminué de 1,20% à 111,44 points, effaçant les gains réalisés la semaine précédente.
En seulement quatre séances, le volume total des transactions sur la BRVM a largement dépassé celui de la semaine précédente. Le volume des transactions a atteint 3,26 milliards de FCFA, marquant une augmentation substantielle de 62,19% par rapport aux 2,01 milliards de FCFA échangés la semaine précédente. La Sonatel est restée le titre le plus activement négocié, représentant 42,4 % du volume total, soit 1,38 milliard de FCFA. Les autres titres ayant attiré l’attention sont SIB avec 186,99 millions de FCFA, Palm CI avec 182,38 millions de FCFA, et BOA BF avec 183,99 millions de FCFA de transactions. La capitalisation boursière globale s’est contractée de 15,01 milliards de FCFA, s’établissant à 9 231,23 milliards de FCFA, contre 9 246,25 milliards de FCFA vendredi dernier.
MTN enregistre sa première perte en huit ans en raison des dévaluations monétaires
MTN Group, le plus grand opérateur sans fil d’Afrique en termes de revenus, a enregistré une perte de 7,39 milliards de rands (414,7 millions de dollars) pour le premier semestre 2024, marquant ainsi sa première perte depuis 2016. Cette perte contraste fortement avec le bénéfice de 4,14 milliards de rands enregistré au cours de la même période l’année dernière.Ce revers financier est principalement dû à la dévaluation du naira nigérian, qui a considérablement réduit les revenus provenant de l’un des principaux marchés de MTN. Les dévaluations monétaires dans d’autres régions, notamment au Sud-Soudan, ont également eu un impact sur les revenus.Malgré ces difficultés, MTN a réussi à augmenter sa clientèle totale de 0,8 % pour atteindre 288 millions de clients. Cette croissance s’est produite alors que l’entreprise s’est retirée de l’Afghanistan et a dû faire face à une baisse du nombre d’utilisateurs en raison du conflit en cours au Soudan. La dernière fois que MTN a enregistré une perte, c’était en 2016, à la suite d’une lourde amende de plus d’un milliard de dollars imposée par le gouvernement nigérian.
Depuis que le président Bola Tinubu a pris ses fonctions en mai 2023 et a commencé à mettre en œuvre des réformes économiques et de change, le naira nigérian a chuté de plus de 70 % par rapport au dollar. Cette dévaluation importante a eu un impact considérable sur le groupe MTN, qui tire environ un tiers de ses revenus du Nigéria et compte quelque 77 millions de clients dans le pays. En réponse à ces défis, MTN envisage de se retirer d’autres marchés, y compris de son unité en Guinée Conakry, et est activement engagé dans des pourparlers à ce sujet. La société prévoit également de réduire sa participation dans ses activités nigérianes à 65 % en vendant des actions à des investisseurs locaux, dans le cadre d’une stratégie plus large visant à s’adapter à l’évolution du paysage économique.
BII s’associe à DP World pour construire le premier port en eau profonde du Congo
DP World et l’organisme de financement du développement du gouvernement britannique sont sur le point d’inaugurer un port en eau profonde en République démocratique du Congo, alors que la société de logistique émiratie étend son empreinte en Afrique, a rapporté Bloomberg.British International Investment(BII) investit 35 millions de dollars dans le projet d’infrastructure de DP World au port de Banana, où le fleuve Congo rencontre l’océan Atlantique, à la suite de collaborations antérieures entre les deux entités au Somaliland, en Égypte et au Sénégal.Ce projet renforce la présence de DP World en Afrique, où la société prévoit d’investir 2 milliards de dollars dans les infrastructures portuaires et 1 milliard de dollars dans ses opérations logistiques au cours des trois à cinq prochaines années, afin de soutenir sa croissance à long terme.
La richesse de l’Afrique en ressources naturelles, notamment en pétrole et en or, attire des investissements importants, car la demande mondiale de minerais essentiels, tels que le cuivre de Zambie et de la République démocratique du Congo (RDC), continue d’augmenter. Cette demande entraîne la nécessité d’améliorer les infrastructures logistiques sur l’ensemble du continent. En RDC, des efforts sont en cours pour améliorer l’infrastructure de base du pays, avec un projet clé visant à ajouter un quai de 600 mètres avec un tirant d’eau de 18 mètres, capable d’accueillir les plus grands navires actuellement en service. Ce projet, mené par DP World, devrait permettre de porter la capacité de manutention des conteneurs à environ 450 000 unités. Toutefois, un porte-parole de la société n’a pas révélé le calendrier d’achèvement de ce projet.
Mardi
Kenya Airways réalise son premier bénéfice semestriel depuis plus de dix ans
Kenya Airways a annoncé son premier bénéfice semestriel depuis plus de dix ans, grâce à une augmentation du nombre de passagers et à des conditions monétaires favorables.La compagnie aérienne a enregistré un bénéfice après impôts de 513 millions de shillings kenyans (4 millions de dollars) pour la période de janvier à juin, ce qui constitue un revirement significatif par rapport à la perte de 21,7 milliards de shillings kenyans enregistrée au cours de la même période en 2023. Le directeur général Allan Kilavuka a attribué ce bénéfice à une hausse de 22 % des recettes, soutenue par une augmentation de 10 % du nombre de passagers.La compagnie aérienne a bénéficié d’un shilling kenyan plus fort, qui s’est redressé plus tôt dans l’année après que le gouvernement a émis avec succès une nouvelle obligation internationale pour éviter le défaut de paiement d’une autre obligation due en juin. La compagnie s’est déclarée optimiste quant à la possibilité d’atteindre le seuil de rentabilité pour l’ensemble de l’année.
Kenya Airways, l’une des trois plus grandes compagnies aériennes d’Afrique, s’est retrouvée en situation d’insolvabilité en 2018, après une ambitieuse campagne d’expansion qui l’a laissée criblée de centaines de millions de dollars de dettes. La situation s’est aggravée pendant la pandémie de COVID-19, l’effondrement des voyages internationaux ayant gravement affecté les recettes. En outre, l’affaiblissement brutal du shilling kenyan et la hausse des taux d’intérêt ont rendu le service de la dette de la compagnie de plus en plus difficile. Kenya Airways est déficitaire depuis 2013 et s’efforce de retrouver une stabilité financière dans ce contexte.
CFAO Motors, société cotée à la BRVM, distribuera plus de 5 millions de dollars de dividendes
La filiale ivoirienne de CFAO Motors distribue 3,20 milliards de FCFA (5,4 millions de dollars) à ses actionnaires au titre des dividendes de l’exercice écoulé, qui seront versés à partir du 30 août.Cela représente un taux de distribution de 50 % après que la société cotée à la BRVM(CFAC) a enregistré un bénéfice net de 6,40 milliards de FCFA, en hausse de 15,65 % par rapport aux 5,53 milliards de FCFA de l’année précédente.Avec un dividende net de 15,88 FCFA par action et un cours de 665 FCFA le 16 août, le rendement du dividende s’établit à 2,39%.
CFAO Motors Côte d’Ivoire est actuellement la 19ème valeur de la BRVM avec une capitalisation boursière de 120 milliards de francs CFA. Son titre poursuit une tendance baissière, ayant perdu plus de 20,83% depuis le début de l’année avec un cours fixé à 665 FCFA à la clôture du 16 août 2024. La société reste leader sur le marché ivoirien de la distribution automobile, avec une part de 47,3% en 2023.
Qatar Airways acquiert une participation de 25 % dans la société sud-africaine Airlink
Qatar Airways a annoncé mardi qu’elle prenait une participation de 25 % dans la compagnie aérienne régionale privée Airlink, qui opère en Afrique australe.Cet investissement permettra à Airlink d’étendre ses activités à de nouveaux marchés, notamment en Afrique de l’Est et de l’Ouest, selon le directeur général d’Airlink, Rodger Foster.Cette acquisition vient s’ajouter au portefeuille croissant de participations minoritaires de Qatar Airways dans d’autres compagnies aériennes. La compagnie dessert actuellement 29 destinations en Afrique et a connu une croissance significative sur le marché, avec neuf nouvelles destinations ajoutées depuis décembre 2020.
Qatar Airways poursuit son expansion stratégique en Afrique avec une série d’acquisitions, dont la finalisation d’une participation de 49% dans RwandAir. En outre, le transporteur détiendra une participation de 60 % dans un nouvel aéroport en construction près de la capitale du Rwanda, Kigali, dans le but de tirer parti de la demande croissante de voyages sur le continent. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la stratégie plus large de Qatar Airways visant à accroître sa présence sur les marchés clés du monde entier. Au-delà de l’Afrique, Qatar Airways est également le principal actionnaire d’International Airlines Group (IAG), la société mère de British Airways, et détient des participations dans Latam Airlines Group et Cathay Pacific Airways. La compagnie aérienne est actuellement en pourparlers pour acquérir environ 20 % de Virgin Australia Airlines, ce qui lui permettrait d’étendre encore sa portée mondiale.
Mercredi
Daba s’associe à Fundr pour permettre aux investisseurs américains de soutenir des entreprises africaines
Daba, le principal fournisseur d’infrastructures d’investissement multi-actifs d’Afrique, collabore avec la plateforme d’investissement américaine Fundr pour rendre les opportunités d’investissement africaines accessibles aux investisseurs américains accrédités par l’intermédiaire de Fundr.Daba propose une large gamme de produits d’investissement, notamment une application d’investissement réel pour les investisseurs individuels, des services institutionnels et des API qui permettent aux entreprises technologiques d’intégrer des produits d’épargne et d’investissement dans leurs offres.Parallèlement, la plateforme de Fundr s’appuie sur les données et l’IA pour améliorer la prise de décision, éliminer les biais et améliorer l’efficacité des investissements de démarrage. Elle soutient les investisseurs de toutes tailles en analysant les opportunités, en optimisant le processus d’investissement et en fournissant des informations en temps réel sur leurs portefeuilles.
L’écosystème africain du capital-risque a connu une expansion significative, avec un financement qui a grimpé de 1 597 %, passant de 277 millions de dollars en 2015 à 4,7 milliards de dollars en 2023. Cette augmentation spectaculaire souligne le paysage florissant des startups technologiques du continent, alimenté par une population jeune et technophile et une pénétration croissante des smartphones. Le dividende démographique de l’Afrique, associé à une transformation numérique rapide, en fait une destination d’investissement attrayante. Avec plus de 60 % de la population âgée de moins de 25 ans et des utilisateurs d’Internet mobile qui devraient atteindre 475 millions d’ici à 2025, l’Afrique est bien placée pour bénéficier d’une innovation et d’une croissance soutenues dans les années à venir.
La SEC nigériane va délivrer les premières licences d’échange de crypto-monnaies ce mois-ci
Selon Bloomberg, la Securities and Exchange Commission(SEC) du Nigeria se prépare à délivrer des licences aux émetteurs d’actifs virtuels, y compris les crypto-monnaies, alors que la demande continue d’augmenter dans le pays.Cette initiative marque une étape importante dans la réglementation officielle des actifs numériques dans l’une des plus grandes économies d’Afrique. Le directeur général de la SEC, Emomotimi Agama, a déclaré que le régulateur visait à délivrer ses premières licences pour les services numériques et les actifs tokenisés dès ce mois-ci.Cette démarche répond à la croissance rapide du marché des crypto-monnaies au Nigéria, Agama soulignant la taille substantielle et en expansion du marché.
Le Nigeria s’aligne sur d’autres pays qui ont mis en place des régimes d’autorisation pour les sociétés de crypto-monnaies ou qui s’apprêtent à le faire. L’Afrique du Sud et le Botswana ont déjà pris des mesures dans ce sens, tandis que le Ghana a publié un projet de lignes directrices pour la réglementation des crypto-monnaies. Au niveau international, la France a introduit un nouveau cadre réglementaire au début du mois, et le Royaume-Uni enregistre les sociétés de crypto-monnaies dans le cadre de ses règles de lutte contre le blanchiment d’argent depuis 2020, avec des réglementations plus spécifiques attendues. Le Nigeria prévoit également d’introduire un projet de loi d’ici septembre qui permettrait au gouvernement de taxer les transactions en crypto-monnaies. Dans le même temps, le pays intente une action en justice contre la bourse de crypto-monnaies Binance pour évasion fiscale et blanchiment d’argent présumés, l’un des dirigeants de Binance étant actuellement détenu en prison pour des accusations de blanchiment d’argent.
Le rand sud-africain s’effondre, l’appétit pour les actifs des marchés émergents diminuant
Les actifs des marchés émergents ont affiché des performances mitigées mardi, l’élan de la semaine dernière pour les actifs à risque commençant à s’estomper, les investisseurs ayant en tête la prochaine réunion annuelle de la Réserve fédérale à Jackson Hole.Parmi les devises, la roupie indonésienne, le baht thaïlandais et le peso colombien ont surperformé leurs pairs. En revanche, le real brésilien, le peso mexicain et le rand sud-africain ont été les plus grands perdants de la journée, chacun s’affaiblissant de 0,9 % par rapport au dollar américain.L’indice global des devises MSCI Emerging Markets (EM) est resté relativement stable, tandis que l’indice des actions MSCI EM a enregistré un gain modeste, limité par une baisse des actions latino-américaines.
Ce sentiment de prudence reflète l’anticipation par les acteurs du marché de signaux potentiels de la part de la Fed concernant la future politique monétaire. Des réductions plus importantes des coûts d’emprunt américains pourraient inciter les responsables politiques des pays en développement à adopter une approche plus agressive de l’assouplissement de leurs politiques monétaires, dans le but de maintenir des conditions économiques compétitives et de gérer les flux de capitaux. La communauté financière mondiale suit de près ces développements, car ils pourraient influencer de manière significative les stratégies économiques et la stabilité financière des marchés émergents.
Jeudi
Visa soutient la startup kenyane Workpay, spécialisée dans les ressources humaines et les salaires, par un tour de table de 5 millions de dollars
La startup kényane de RH et de paie Workpay a obtenu un financement de série A de 5 millions de dollars, mené par la société panafricaine de capital-risque Norrsken22.La levée a également vu la participation de Visa et d’investisseurs existants tels que Y Combinator et Saviu Ventures, et porte le total des fonds levés par Workpay à près de 10 millions de dollars depuis sa création en 2019.La société prévoit d’utiliser les fonds pour développer ses offres de services financiers, améliorer ses outils de gestion de la performance avec l’IA et augmenter ses effectifs, renforçant ainsi sa position dans l’espace HR tech en Afrique.
La gestion des salaires en Afrique présente des défis uniques en raison de la diversité des réglementations, de l’essor du travail à distance et hybride, et de la dépendance d’environ 80 % des petites et moyennes entreprises à l’égard d’outils obsolètes tels qu’Excel et Google Sheets. Ces entreprises ont souvent du mal à s’offrir ou à maintenir des systèmes de paie complexes, alors que les solutions tierces sur site offrent des fonctionnalités limitées, et que les plateformes mondiales comme Rippling et Gusto ne sont pas toujours bien adaptées au marché africain. Des solutions locales, telles que Workpay, soutenue par YC, sont apparues comme des alternatives précieuses, offrant des systèmes de gestion de la paie adaptés, abordables et conviviaux qui répondent aux besoins spécifiques des entreprises sur le continent. Cette orientation locale permet à des entreprises comme Workpay de prospérer, en fournissant des outils mieux adaptés aux complexités réglementaires et opérationnelles des entreprises africaines.
La société canadienne Lucara trouve au Botswana le deuxième plus gros diamant jamais découvert au monde
Un diamant brut de 2 492 carats, le deuxième plus gros jamais découvert, a été mis au jour au Botswana dans la mine de Karowe, exploitée par la société canadienne Lucara Diamond.Il s’agit de la plus grande découverte de diamants depuis celle du diamant Cullinan de 3 106 carats en Afrique du Sud en 1905, qui a ensuite été taillé en neuf pierres distinctes, dont plusieurs font partie des joyaux de la Couronne britannique.Située à environ 500 km au nord de Gaborone, la capitale du Botswana, la mine de Karowe a une fois de plus consolidé le statut du Botswana en tant qu’acteur majeur de l’industrie mondiale du diamant. Le gouvernement botswanais a confirmé qu’il s’agissait du plus gros diamant jamais découvert dans le pays.
Le précédent plus gros diamant découvert au Botswana était une pierre de 1 758 carats, également trouvée dans la mine Karowe de Lucara en 2019. La mine de Karowe est réputée pour produire certains des plus gros diamants du monde. En 2015, elle a produit le Lesedi La Rona de 1 109 carats, qui était alors le deuxième plus gros diamant jamais découvert et qui a finalement été vendu pour 53 millions de dollars. Une autre découverte importante provenant de la même mine a été une pierre de 813 carats qui a établi un record en atteignant 63 millions de dollars. Le Botswana est un acteur majeur de l’industrie mondiale du diamant, puisqu’il est responsable d’environ 20 % de la production mondiale de diamants, ce qui conforte son statut de l’un des principaux producteurs de diamants au monde.
Le Ghana lance la construction d’un centre pétrolier d’une valeur de 12 milliards de dollars
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a officiellement lancé la construction d’une raffinerie de pétrole d’une capacité de 300 000 barils par jour à Jomoro, une ville du sud-ouest du pays, dans le but de transformer le Ghana en un centre pétrolier régional.Le projet de 12 milliards de dollars, financé et construit par un consortium comprenant Touchstone, UIC Energy, China Wuhan Engineering et China Construction Third Engineering Bureau, devrait jouer un rôle important dans le développement du pays.M. Akufo-Addo a souligné l’importance du projet lors de la cérémonie de pose de la première pierre, déclarant qu’il servirait de pierre angulaire au développement national. Toutefois, des critiques ont été émises, mettant en doute la viabilité du projet et ses avantages à long terme.
Le Ghana, deuxième producteur mondial de cacao, est entré dans l’industrie pétrolière en 2010 et produit actuellement environ 132 000 barils par jour (bpj) de pétrole brut et environ 325 millions de pieds cubes standard de gaz naturel par jour. La consommation de pétrole de l’Afrique de l’Ouest s’élève à environ 800 000 bpj, dont près de 90 % sont importés, selon l’Association des raffineurs et distributeurs africains. Le projet de centre pétrolier du gouvernement ghanéen vise à répondre à cette demande régionale d’ici 2036, comme le souligne un accord signé en juin 2018. La raffinerie devrait réduire considérablement la dépendance de la région à l’égard des produits pétroliers importés, positionnant le Ghana comme un fournisseur clé en Afrique de l’Ouest.
Vendredi
Les envois de fonds au Nigeria ont atteint un niveau record de 553 millions de dollars en juillet
Les données de la Banque centrale du Nigeria révèlent que les envois de fonds ont atteint un nouveau record de 553 millions de dollars en juillet de cette année, ce qui représente une augmentation significative de 130 % d’une année sur l’autre.Cette croissance des envois de fonds est considérée comme un résultat positif des efforts de la CBN pour stabiliser le marché des changes du pays. Une série de réformes politiques visant à stimuler la liquidité du marché des changes a été mise en place au cours de l’année écoulée.Ces réformes ont consisté à rationaliser les processus, à intégrer davantage d’opérateurs internationaux de transfert de fonds (IMTO) et à mettre en œuvre des mesures visant à accroître l’offre de devises étrangères.
La croissance des envois de fonds de la diaspora au Nigéria offre à la banque centrale plus de puissance de feu pour répondre à la demande croissante de devises dans le cadre de la crise actuelle de pénurie de devises dans le pays. Au-delà de cela, la tendance donne du crédit à plusieurs startups technologiques axées sur les transferts de fonds, telles que NALA, Chipper Cash, Zazuu et Sendwave, qui cherchent à prendre des parts de marché aux acteurs traditionnels dominants qui contrôlent jusqu’à 80 % du marché, et Pangea, Daba Finance et Bantaba, qui visent à aider les startups à trouver des capitaux en connectant les fondateurs à la richesse de la diaspora par le biais d’infrastructures numériques.
La banque centrale du Botswana réduit à nouveau son taux d’intérêt de 25 points de base
La banque centrale du Botswana a réduit son taux directeur pour la deuxième réunion consécutive jeudi, signalant une marge de manœuvre pour assouplir la politique monétaire alors que l’économie reste sous-performante.La Banque du Botswana a abaissé son taux de politique monétaire de 25 points de base à 1,90 %, après une réduction similaire en juin.Le gouverneur Cornelius Dekop a expliqué que cette décision reflète les attentes actuelles selon lesquelles l’économie du Botswana continuera à fonctionner en dessous de ses capacités à moyen terme, ne générant ainsi pas de pressions inflationnistes significatives induites par la demande.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’efforts plus larges visant à stimuler l’activité économique dans un contexte de croissance modérée. En juillet, l’inflation des prix à la consommation au Botswana s’est accélérée pour atteindre 3,7 % en glissement annuel, contre 2,8 % en juin, restant ainsi dans la fourchette cible à moyen terme de la banque centrale, comprise entre 3 % et 6 %. Malgré cette augmentation, l’inflation devrait s’établir en moyenne à 3,0 % pour 2024, soit une légère baisse par rapport aux 3,6 % prévus par la Banque du Botswana lors de sa réunion de juin. Le gouverneur Cornelius Dekop a souligné que les niveaux d’inflation actuels permettent encore d’assouplir la politique monétaire, car l’environnement économique global reste faible.
Solarise obtient un financement de 8,9 millions de dollars de Mergence pour promouvoir les énergies renouvelables
Solarise Africa, fournisseur d’énergie sous forme de service aux entreprises dans toute l’Afrique, a obtenu un investissement de 8,9 millions de dollars de la part de Mergence Investment Managers.Ce financement sera essentiel pour étendre le déploiement de solutions d’énergie renouvelable à l’échelle commerciale et industrielle (C&I) dans les régions les plus industrielles d’Afrique.Le capital sera principalement utilisé pour financer l’installation et l’expansion de systèmes d’énergie solaire pour les clients commerciaux et industriels, dans le but de réduire les coûts énergétiques, de diminuer l’empreinte carbone et de promouvoir des pratiques durables.
Ce financement intervient à un moment crucial pour l’entreprise et le secteur énergétique sud-africain. Le pays est actuellement confronté à de graves problèmes énergétiques, notamment des coûts élevés, l’instabilité du réseau et une crise de l’électricité qui s’aggrave et qui a conduit à la mise en place d’un rationnement quotidien de l’électricité afin d’éviter un effondrement du réseau à l’échelle nationale. Eskom, le producteur d’électricité appartenant à l’État, a signalé des déficits de plus de 6 000 mégawatts, ce qui souligne le besoin critique de solutions innovantes. Cette situation reflète les défis plus larges auxquels sont confrontées de nombreuses nations africaines, ce qui stimule la demande de startups spécialisées dans les technologies propres pour fournir des solutions durables de gestion de l’énergie sur l’ensemble du continent.
Ce matériel a été présenté à des fins informatives et éducatives uniquement. Les opinions exprimées dans les articles ci-dessus sont généralisées et peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs. Les informations contenues dans cet article ne doivent pas être interprétées comme et ne peuvent pas être utilisées en relation avec une offre de vente ou une sollicitation d'une offre d'achat ou de détention d'un intérêt dans un titre ou un produit d'investissement. Rien ne garantit que les performances passées se reproduiront ou aboutiront à un résultat positif. Examinez attentivement votre situation financière, y compris votre objectif de placement, votre horizon temporel, votre tolérance au risque et vos frais avant de prendre toute décision de placement. Aucun niveau de diversification ou d’allocation d’actifs ne peut garantir des profits ou garantir contre les pertes. Les articles ne reflètent pas les opinions de DABA ADVISORS LLC et ne fournissent pas de conseils en investissement aux clients de Daba. Daba ne fournit pas de conseils fiscaux, juridiques ou comptables. Veuillez consulter un professionnel qualifié pour ce type de service.

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