De nouvelles installations de GNL placent l'Afrique au centre du marché mondial du gaz
Selon les analystes et les entreprises du secteur de l'énergie, l'Afrique joue un rôle de premier plan dans la tendance mondiale à la création de nouvelles installations gazières flottantes, principalement pour répondre à la demande croissante de l'Europe de manière rapide et rentable.
Parmi les principaux acteurs de ce mouvement figurent Eni, BP et de plus petites entreprises indépendantes comme UTM Offshore au Nigeria, qui participent activement à des projets le long des côtes orientales et occidentales de l'Afrique. En outre, le déploiement des navires de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) a marqué une étape importante lorsque le Mozambique a commencé ses premières exportations de gaz en novembre, et que la République du Congo se prépare à ses premières exportations de GNL en décembre.
Les opérateurs, les compagnies énergétiques et les financiers notent que l'accélération de la demande pour ces installations est en partie attribuée aux progrès de la technologie des navires et à la réduction des délais d'exécution, qui ont considérablement évolué depuis le Prelude, le navire FLNG de Shell, situé au large des côtes australiennes, qui a fait date mais qui a été retardé.
Points clés à retenir
Les installations FLNG sont essentiellement des navires équipés pour pomper, liquéfier, stocker et exporter du gaz directement à partir de gisements offshore. Elles permettent d'éviter la mise en place d'infrastructures terrestres importantes et coûteuses pour le traitement du gaz et de maintenir une distance de sécurité avec les communautés locales, qui s'opposent souvent aux projets dans leur voisinage. L'Afrique possède plus de 50 % de la capacité mondiale de FLNG et exporte environ 40 millions de tonnes de gaz par an (mmtpa). Westwood Global Energy prévoit que le continent ajoutera 10,2 millions de tonnes par an de nouvelles capacités de GNL d'ici 2027, grâce à des projets dans des pays tels que le Mozambique, le Nigeria, le Sénégal, la Mauritanie et la République du Congo. En outre, jusqu'à 13 milliards de dollars seront dépensés pour des projets de GNL, l'Afrique représentant un peu moins de 60 % de l'augmentation de capacité prévue de 18,3 millions de tonnes par an d'ici à 2027.
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