L'Afrique restera la deuxième région la plus dynamique
TLDR
- Les perspectives économiques de l'Afrique prévoient une croissance de 3,7 % en 2024 et de 4,3 % en 2025, ce qui témoigne d'une forte résilience et d'un potentiel de croissance positif.
- Bien qu'elles soient confrontées à des défis structurels et à des chocs importants, les économies africaines se redressent grâce à l'amélioration des conditions économiques mondiales et à des mesures politiques efficaces.
- L'Afrique est en passe de devenir la deuxième région la plus dynamique du monde, avec 40 pays du continent qui devraient enregistrer des taux de croissance supérieurs à ceux de 2023.
Les perspectives économiques de l'Afrique sont plus positives, avec une croissance économique mesurée par le produit intérieur brut qui devrait augmenter à 3,7 % en 2024 et à 4,3 % en 2025, selon les dernières Perspectives économiques en Afrique de la Banque africaine de développement.
Cela met en évidence la forte résilience des économies africaines, indique le bailleur de fonds panafricain, alors que les gouvernements continuent de faire face à d'importants défis structurels et à de multiples chocs sévères, notamment la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie provoquée par les tensions géopolitiques, les problèmes climatiques affectant l'agriculture et la production d'énergie, ainsi que l'instabilité politique persistante.
Ce rebond de la croissance sera soutenu par l'amélioration attendue des conditions économiques mondiales et par des mesures politiques efficaces. Grâce à ces résultats, l'Afrique restera la deuxième région du monde en termes de croissance, après l'Asie, selon les prévisions du FMI, et 40 pays du continent devraient atteindre des taux de croissance supérieurs à ceux de 2023.
Points clés à retenir
Malgré ces tendances positives, l'Afrique doit encore relever des défis pour parvenir à une transformation économique et sociale durable. Les taux de croissance historiques ont été insuffisants pour compenser l'augmentation de la population, ce qui s'est traduit par des gains minimes en termes de PIB par habitant. La transformation structurelle a été limitée, les économies étant fortement tributaires, pour la croissance et l'emploi, de secteurs traditionnels à faible productivité tels que l'agriculture ou les services peu qualifiés. Pour parvenir à une transformation structurelle substantielle, l'Afrique doit se concentrer sur des investissements stratégiques dans des domaines clés des objectifs de développement durable tels que l'éducation, l'énergie, les technologies et l'innovation qui améliorent la productivité, et les infrastructures de transport productives. Le déficit de financement de ces investissements est important, estimé à 402 milliards de dollars par an jusqu'en 2030, et nécessitera d'intensifier la mobilisation des ressources nationales et d'encourager les investissements du secteur privé.
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