Le Kenya prévoit de lever 334 millions de dollars par le biais d'une obligation d'infrastructure
Le gouvernement kenyan émet une nouvelle obligation d'infrastructure amortie sur six ans et demi dans le but de lever 50 milliards de shillings (~334 millions de dollars) pour financer des projets de développement vitaux. Cette opération a été confirmée par la Banque centrale du Kenya cette semaine.
L'obligation d'infrastructure sera disponible à l'achat du 20 octobre au 8 novembre de cette année et devrait être exonérée d'impôt, conformément aux réglementations relatives aux obligations d'infrastructure en vertu de la loi sur l'impôt sur le revenu. Le taux d'intérêt pour ce titre sera déterminé par le marché, mais les investisseurs ont plaidé pour des taux d'intérêt plus élevés afin de s'aligner sur l'évolution des conditions économiques.
La hausse de l'inflation et la dépréciation du shilling kenyan, qui peut éroder la valeur des investissements à revenu fixe, sont deux facteurs qui contribuent à cette demande de taux plus élevés. Cette émission d'obligations fait partie de la stratégie plus large du gouvernement kenyan visant à combler un déficit budgétaire de 4,4 % pour l'année fiscale 2023/24.
Key Takeaways
Les pays africains deviennent de plus en plus attrayants pour les investisseurs à la recherche de rendements plus élevés, car ils offrent des taux d'intérêt nettement plus élevés aux détenteurs privés d'obligations étrangères qu'aux autres pays, comme l'indique l'Institut Keil. Les détenteurs privés d'obligations, principalement des fonds d'investissement et des fonds spéculatifs, bénéficient de coupons allant jusqu'à 10 % de la part des États africains. Historiquement, l'un des problèmes de l'investissement en Afrique a été le manque de données sur la solvabilité. Mais l'activité croissante d'émission d'euro-obligations a permis d'améliorer l'accès à l'information sur le crédit. En 2021, le nombre de pays africains notés par les principales agences telles que Moody's, Fitch et Standard & Poor (S&P) est passé à 31, soit une augmentation significative par rapport aux 10 pays notés en 2003. En outre, le nombre annuel de notations de crédit attribuées aux pays africains est passé de 7 entre 1994 et 2007 à 37 entre 2008 et 2020, ce qui témoigne d'une plus grande transparence et d'un meilleur accès aux évaluations de crédit. Cette tendance contribue à l'attrait de l'Afrique en tant que destination d'investissement.
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