L'inflation ougandaise se situe légèrement en dessous de l'objectif de la banque centrale en mars
TLDR
- Les prix à la consommation en Ouganda ont diminué en mars en raison de la baisse des prix des denrées alimentaires et des articles connexes et d'une modération de l'inflation énergétique.
- L'indice des prix à la consommation a augmenté de 3,3 % au cours des 12 derniers mois, avec une hausse de 0,5 % par rapport au mois précédent.
- L'inflation de base en Ouganda est restée stable à 3,4 % au cours de l'année qui s'est achevée en mars, l'inflation des services ayant augmenté en raison de la hausse des tarifs des transports et des frais liés à l'utilisation de l'argent mobile.
En mars, les prix à la consommation en Ouganda ont connu une baisse, attribuée à des diminutions dans l'alimentation et les articles connexes, ainsi qu'à une modération de l'inflation de l'énergie, comme l'a rapporté le Bureau des statistiques.
L'indice des prix à la consommation, qui reflète le niveau global des prix payés par les ménages pour les biens et les services, a montré une augmentation de 3,3 % sur 12 mois, avec une hausse de 0,5 % par rapport au mois précédent. En février, l'inflation avait augmenté de 3,4 % en glissement annuel et de 0,5 % en glissement mensuel.
L'inflation de base, considérée comme un indicateur clé par la banque centrale, est restée stable à 3,4 % au cours de l'année qui s'est achevée en mars, ce qui correspond au taux du mois précédent. L'inflation des services a connu une hausse, propulsée par l'augmentation des tarifs des transports de passagers et des frais de téléphonie mobile. En revanche, l'inflation des autres biens a augmenté à un rythme plus lent qu'en février.
Points clés à retenir
En réponse à la dépréciation de la monnaie et aux pressions inflationnistes croissantes, la Banque d'Ouganda a annoncé une augmentation significative de son taux de banque centrale (CBR) à 10 %. Cette mesure proactive intervient dans le contexte des défis posés par la dépréciation du shilling, l'escalade des taux d'inflation et un environnement économique mondial turbulent. La décision d'augmenter le CBR vise à relever ces défis économiques en attirant potentiellement les investissements étrangers et en renforçant la valeur du shilling. Parallèlement, elle vise à atténuer la demande intérieure afin de réduire les pressions inflationnistes. Toutefois, il existe des inconvénients potentiels, car un tel ajustement politique peut également étouffer la croissance économique en limitant les dépenses de consommation et les investissements.
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