Absa lance la première obligation durable de la Bourse du Botswana
TLDR
- La Bourse du Botswana (BSE) a introduit sa toute première obligation durable, d'une valeur de 47,4 millions de pesos (~3,5 millions de dollars), dans le cadre du programme d'obligations à moyen terme d'Absa Bank Botswana Limited.
- Le directeur général de l'ESB, M. Thapelo Tsheole, a félicité Absa et les parties prenantes pour cette réussite historique dans la création d'un marché propice aux obligations durables.
- Les incitations tarifaires pour la cotation des obligations durables ont contribué à l'amélioration du classement du Botswana, qui est passé de la 8e à la 6e place dans l'indice Absa Africa Financial Markets Index (AFMI) 2023.
Le Botswana Stock Exchange (BSE) a récemment procédé à la cotation de sa toute première obligation durable. Cette obligation révolutionnaire, d'un montant total de 47,4 millions de pesos (~3,5 millions de dollars), a été cotée par Absa Bank Botswana Limited (Absa) dans le cadre de son programme de billets à moyen terme d'un montant de P2,0 milliards de dollars.
M. Thapelo Tsheole, directeur général de la BSE, a exprimé son enthousiasme en déclarant : "C'est un événement historique pour le marché, et je voudrais féliciter Absa et ses partenaires pour cette magnifique réussite. C'est en grande partie le résultat des diverses initiatives stratégiques visant à cultiver et à favoriser un marché propice aux obligations durables".
L'impact des incitations tarifaires pour la cotation des obligations durables, qui comprennent une réduction de 25 % sur les frais de cotation initiale et les frais de maintien annuels par rapport aux obligations conventionnelles, a joué un rôle crucial dans l'élévation du classement du Botswana dans l'Absa Africa Financial Markets Index (AFMI) 2023, de la 8e position en 2022 à la 6e position en 2023.
Key Takeaways
Les obligations vertes, sociales et durables (ESG) ont gagné en importance à l'échelle mondiale, car les décideurs politiques et les financiers recherchent des solutions axées sur le marché pour lutter contre le changement climatique. Cette tendance s'inscrit dans le cadre d'une augmentation plus large des instruments financiers alignés sur les objectifs environnementaux, de durabilité et de gouvernance (ESG). Bien que l'Afrique détienne 23 % des financements officiels pour le climat, le continent représente moins de 1 % des émissions mondiales d'obligations vertes. De plus, les nations africaines sont confrontées au défi de payer plus de deux fois les taux d'intérêt de leurs pairs ayant une notation similaire pour accéder aux marchés financiers. Actuellement, l'Afrique est confrontée à une multitude de problèmes urgents, notamment un fardeau de la dette élevé, des défis historiques en matière de coûts d'emprunt, la reprise post-COVID, les impacts du changement climatique et les pénuries d'énergie et de nourriture dues au conflit en Ukraine. Compte tenu de ces défis, il est de plus en plus urgent d'explorer des voies innovantes pour lever des fonds auprès d'investisseurs privés dans un cadre transparent et efficace, et à des taux raisonnables. Cela devient crucial pour naviguer dans le paysage complexe et relever les divers défis économiques et environnementaux auxquels le continent est confronté.