La BAD émet des obligations hybrides inédites pour 750 millions de dollars
TLDR
- La Banque africaine de développement (BAD) émet un billet hybride perpétuel de 750 millions de dollars, une première pour les banques multilatérales de développement.
- Le taux d'intérêt nominal de l'obligation est de 5,75 %, ce qui est supérieur aux prévisions antérieures de 6,375 %.
- Les investisseurs peuvent rembourser le billet après 10,5 ans ou à intervalles de cinq ans par la suite, ce qui reflète la stratégie de diversification de la BAD pour soutenir les économies en développement.
La Banque africaine de développement (BAD) a émis son très attendu billet de capital hybride perpétuel, marquant ainsi une étape financière importante, la première du genre pour les banques multilatérales de développement.
La note hybride perpétuelle émise, d'un montant de 750 millions de dollars, est assortie d'un taux d'intérêt nominal de 5,75 %, dépassant les prévisions antérieures de 6,375 %. Fonctionnant comme un instrument de capitaux propres profondément subordonné, semblable à une dette, il bénéficie d'une cote de crédit inférieure à celle des obligations de la BAD notées AAA.
Les investisseurs ont la possibilité de rembourser le billet après 10,5 ans ou à intervalles de cinq ans par la suite. Cette initiative pionnière reflète un effort stratégique de la BAD pour diversifier ses instruments financiers et renforcer sa capacité à soutenir les économies en développement.
Key Takeaways
La décision historique de la BAD intervient alors que ces institutions sont de plus en plus contraintes d'identifier des moyens innovants pour renforcer leurs capacités de prêt. En réponse aux appels du G20, les prêteurs multilatéraux sont encouragés à explorer les structures de financement hybrides comme moyen d'optimiser les bilans et d'augmenter le financement pour faire face aux crises, y compris celles liées au changement climatique. Cela est particulièrement important pour l'Afrique, un continent qui ne représente qu'une fraction des émissions mondiales de carbone, mais qui subit les effets les plus dévastateurs du changement climatique. Le financement global du climat devrait passer des niveaux actuels d'environ 30 milliards de dollars par an à près de 300 milliards de dollars pour répondre aux besoins d'atténuation et d'adaptation du continent.
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