M. Ramaphosa réfute la menace de Trump d'exclure l'Afrique du Sud du G20
TLDR
- Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rejeté la menace du président américain Donald Trump d'exclure Pretoria du sommet du G20 de l'année prochaine
- M. Ramaphosa a déclaré que le statut du pays au sein du G20 n'était pas remis en question et a qualifié les commentaires de M. Trump de fausses informations.
- Le différend découle du boycott par Washington du sommet du G20 qui s'est tenu en novembre à Johannesburg, sous la présidence de l'Afrique du Sud
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rejeté la menace du président américain Donald Trump d'exclure Pretoria du sommet du G20 de l'année prochaine, affirmant que l'Afrique du Sud reste un membre fondateur et à part entière du groupe. Dans son discours sur l'état de la nation, dimanche, M. Ramaphosa a déclaré que le statut du pays au sein du G20 n'était pas remis en question et a qualifié les commentaires de M. Trump de désinformation.
Le différend découle du boycott par Washington du sommet du G20 qui s'est tenu en novembre à Johannesburg, sous la présidence de l'Afrique du Sud. M. Trump a affirmé que l'Afrique du Sud avait refusé de céder la présidence tournante à un haut représentant américain lors de la cérémonie de clôture. Pretoria a déclaré avoir transféré le rôle à un fonctionnaire de l'ambassade des États-Unis, conformément au protocole.
M. Trump a répété des allégations discréditées selon lesquelles le gouvernement sud-africain persécute les citoyens blancs. M. Ramaphosa a rejeté ces déclarations et a déclaré que l'Afrique du Sud continuerait à participer pleinement aux processus du G20. Il a également noté que des entreprises américaines et des groupes de la société civile ont participé à des événements parallèles lors du sommet de novembre. M. Ramaphosa a déclaré que Pretoria maintiendrait les canaux d'engagement ouverts malgré les tensions diplomatiques.
Points clés à retenir
Cette confrontation intervient à un moment sensible pour les relations entre les États-Unis et l'Afrique du Sud, qui ont subi des pressions en raison de l'alignement géopolitique, des différends commerciaux et des désaccords sur les forums de gouvernance mondiale. L'Afrique du Sud considère le G20 comme une plateforme essentielle pour représenter les priorités africaines, en particulier depuis que l'Union africaine est devenue un membre permanent. Toute mise à l'écart de Pretoria soulèverait des questions sur le modèle de consensus du groupe et sur le précédent que cela créerait pour les hôtes tournants. Pour Washington, le différend reflète des tensions politiques plus larges à l'approche de l'année électorale américaine. Pour Pretoria, le message est celui de la continuité : maintenir les liens multilatéraux et éviter l'escalade. Les deux parties ont intérêt à éviter une rupture plus profonde, étant donné les liens commerciaux et d'investissement solides auxquels tiennent les entreprises américaines et sud-africaines.

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