Le président sud-africain Ramaphosa signe un projet de loi contesté sur la santé avant les élections
TLDR
- Le président sud-africain Cyril Ramaphosa signe un projet de loi controversé sur l'assurance maladie avant des élections difficiles.
- La législation vise à réformer le système de soins de santé pour un accès plus équitable aux traitements ; le secteur privé est empêché d'assurer les traitements dans le cadre du régime national d'assurance maladie.
- Les partis d'opposition et les groupes d'entreprises contestent la constitutionnalité du plan et promettent d'intenter une action en justice contre la nouvelle loi.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a signé un projet de loi controversé sur l'assurance maladie, à quelques semaines d'une élection difficile pour son parti. Cette loi vise à réformer un système de santé dysfonctionnel et à garantir un accès plus équitable aux traitements.
Elle interdit au secteur privé d'assurer les traitements couverts par le régime national d'assurance maladie (NHI), mais les partis d'opposition et les groupes de pression des entreprises soutiennent que ce régime est inconstitutionnel et se sont engagés à le contester devant les tribunaux.
"Les inégalités qui caractérisent nos systèmes de santé sont injustifiées et nécessitent une révision fondamentale pour garantir l'équité et la durabilité", a déclaré le ministre de la santé, Joe Phaahla, lors d'une cérémonie à Pretoria mercredi, avant que M. Ramaphosa ne signe la législation.
Key Takeaways
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, est sous pression pour gagner des électeurs avant les élections du 29 mai. Les sondages d'opinion indiquent que le parti risque de perdre sa majorité parlementaire pour la première fois depuis 1994, en raison du mécontentement général suscité par la faible croissance économique, le taux de chômage élevé, la criminalité endémique et la corruption. Le gouvernement entend utiliser l'assurance maladie nationale (NHI) pour réformer un système dans lequel une industrie privée de plusieurs milliards de rands dessert environ 16 % de la population, tandis que les autres dépendent d'installations publiques surchargées. Le sous-investissement, la corruption et la négligence ont affecté les établissements de santé publique, dont beaucoup ne respectent pas les normes de prestation de services. Selon le rapport le plus récent de l'Office of Health Standards Compliance, seuls 65 % des 781 établissements de santé primaire répondaient aux normes requises.
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