Le Ghana suspend Flutterwave et d'autres sociétés dans le cadre de la lutte contre les transferts de fonds
TLDR
- La Banque du Ghana (BoG) a suspendu les partenariats de transfert de fonds de huit entreprises - cinq opérateurs de transfert d'argent et trois fournisseurs de services de paiement.
- Les entreprises concernées sont Flutterwave, Cellulant Ghana, Tap Tap Send, Afriex, Halges Financial Technologies, Top Connect, Remit Choice et Send App.
- Les suspensions, qui entreront en vigueur le 18 septembre 2025, dureront un mois, à l'exception de Halges, qui fera l'objet d'une suspension indéfinie.
La Banque du Ghana (BoG) a suspendu les partenariats de transfert de fonds de huit entreprises - cinq opérateurs de transfert d'argent et trois fournisseurs de services de paiement - citant des violations de ses directives actualisées pour les services de transfert de fonds vers l'intérieur.
Les sociétés concernées sont Flutterwave, Cellulant Ghana, Tap Tap Send, Afriex, Halges Financial Technologies, Top Connect, Remit Choice et Send App. Les suspensions, qui ont pris effet le 18 septembre 2025, dureront un mois, à l'exception de Halges, qui risque une suspension indéfinie jusqu'à ce qu'elle obtienne une nouvelle approbation.
La BoG a déclaré que Flutterwave et Cellulant Ghana ont spécifiquement violé les paragraphes 5 et 7 des directives, qui définissent les exigences d'agrément pour les émetteurs de monnaie électronique et les modalités opérationnelles pour les services de transfert de fonds.
La United Bank for Africa Ghana, qui faisait office de banque de règlement pour les sociétés suspendues, a également vu sa licence pour les opérations de change suspendue pour un mois.
Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'une surveillance plus stricte visant à lutter contre l'utilisation abusive de canaux de transfert de fonds non approuvés, les swaps de change non autorisés et les taux de change irréguliers.
Points clés à retenir
Ces suspensions constituent l'une des mesures d'application les plus radicales prises par la Banque du Ghana ces dernières années et témoignent d'une surveillance accrue du marché des envois de fonds, qui représente 5 milliards de dollars par an dans le pays. En interrompant les activités d'acteurs de premier plan tels que Flutterwave et Cellulant, les autorités de régulation font preuve d'une tolérance zéro à l'égard des manquements en matière de conformité. L'inclusion d'UBA Ghana dans l'action souligne que la surveillance s'étend au-delà des fintechs à leurs partenaires bancaires. La BoG exige de plus en plus un reporting granulaire, les DEMI, les PSP et les banques devant soumettre des données hebdomadaires sur les transactions et les entrées de devises. Bien que cela augmente les coûts de conformité, cela vise à réduire les risques systémiques et à améliorer la transparence des flux de transferts de fonds. Pour les consommateurs et les entreprises, l'effet immédiat pourrait être un ralentissement des transferts et une réduction des options pendant la période de suspension. À long terme, cependant, une surveillance plus stricte pourrait stabiliser l'écosystème des transferts de fonds au Ghana et renforcer la confiance des expéditeurs et des destinataires.






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