Fitch renouvelle la note "B" du Cameroun en raison de la diversification de l'économie et de la croissance du PIB
TLDR
- Fitch Ratings réaffirme la note de crédit "B" du Cameroun avec une perspective négative, soulignant la croissance résiliente du PIB et le faible déficit budgétaire.
- Les analystes prévoient que le ratio dette/PIB du Cameroun passera sous la barre des 40 % d'ici à 2025, grâce à l'amélioration de la gestion de la dette et à la forte croissance du PIB.
- Malgré la baisse prévue de la production pétrolière, la croissance économique du Cameroun devrait être tirée par les secteurs non pétroliers tels que l'agriculture, la sylviculture, les transports et les infrastructures énergétiques.
Fitch Ratings a réaffirmé la note de crédit "B" du Cameroun avec une perspective négative, citant la croissance résiliente du PIB, un faible déficit budgétaire et un ralentissement du niveau d'endettement de la plus grande économie de la CEMAC.
L'agence de notation américaine prévoit que le ratio dette/PIB du Cameroun passera sous la barre des 40 % d'ici 2025, grâce à l'amélioration de la gestion de la dette et à l'expansion robuste du PIB. Les analystes de Fitch prévoient une croissance de l'économie camerounaise de 3,9 % en 2024 et de 4,1 % en 2025, contre une estimation de 3,8 % en 2023.
Malgré une baisse prévue de la production pétrolière en 2024 et 2025, la croissance devrait être propulsée par les secteurs non pétroliers tels que l'agriculture, la sylviculture, les transports et l'infrastructure énergétique.
Points clés à retenir
Les notes de crédit attribuées par des agences telles que Fitch sont cruciales car elles évaluent la solvabilité d'un pays et sa capacité à rembourser sa dette. Elles influencent les coûts d'emprunt, les décisions d'investissement et la confiance économique globale, ce qui rend les notations favorables souhaitables pour attirer les investissements et garantir la stabilité financière. La notation de Fitch est plus optimiste que celles de Moody's et de Standard & Poor's. Bien que le Cameroun ait apuré ses arriérés extérieurs et reste à jour dans ses obligations de service de la dette, le pays est confronté à des défis en matière de gestion de trésorerie. Ces problèmes comprennent des dépenses de sécurité rigides, l'élimination incomplète des subventions aux carburants et l'accumulation d'arriérés intérieurs, qui ont atteint 1,6 % du PIB en mars 2024.






Nouvelle Frontière
Restez informé des principales actualités et événements sur les marchés africains. Livré chaque semaine.
Pulse54
Une plongée approfondie dans ce qui est ancien et nouveau dans le paysage de l’investissement en Afrique. Livré deux fois par mois.
Événements
Inscrivez-vous pour rester informé de nos webinaires réguliers, des lancements de produits et des expositions.


