L'Afrique du Sud obtient 13,3 milliards de dollars de promesses de dons dans le cadre de son programme d'infrastructures

TLDR
- Le président Cyril Ramaphosa a annoncé que l'Afrique du Sud avait obtenu plus de 238 milliards de rands (13,3 milliards de dollars) de promesses d'investissement dans les infrastructures pour l'année fiscale en cours.
- La nouvelle réserve de projets du pays comprend 250 projets d'infrastructure dans les secteurs de l'énergie, des transports et de l'eau.
- Sept projets, tels que le port de Boegoebaai et l'amélioration du système d'approvisionnement en eau d'Ekurhuleni, ont été désignés comme devant être développés en priorité.
Le président Cyril Ramaphosa a annoncé que l'Afrique du Sud avait attiré plus de 238 milliards de rands (13,3 milliards de dollars) en promesses d'investissement dans les infrastructures pour l'année fiscale en cours, marquant un afflux record alors que le gouvernement donne la priorité à la construction pour relancer la croissance économique et la création d'emplois.
S'exprimant lors d'un sommet sur les infrastructures au Cap, M. Ramaphosa a déclaré que la nouvelle réserve de projets du pays comprenait 250 projets d'infrastructure dans les secteurs de l'énergie, des transports et de l'eau. Sept projets, tels que le port de Boegoebaai et la modernisation du système d'approvisionnement en eau d'Ekurhuleni, ont été désignés comme prioritaires.
Cette annonce intervient alors que l'Afrique du Sud s'oriente vers un gouvernement de coalition de dix partis, formé après que l'ANC a perdu sa majorité en 2024. L'alliance a fait des infrastructures le moteur de la reprise économique, après plus d'une décennie de croissance moyenne du PIB inférieure à 1 %. Le Trésor national a alloué 1,03 trillion de dollars aux infrastructures publiques au cours des trois prochaines années, le secteur privé devant fournir 3,2 trillions de dollars supplémentaires pour combler le fossé d'ici à 2030.
Points clés à retenir
La vision de "chantier" du président Ramaphosa reflète une stratégie audacieuse visant à relancer l'économie sud-africaine grâce à des investissements dans les infrastructures publiques. Mais si les 238 milliards de rands de nouvelles promesses constituent un signal positif, des obstacles structurels subsistent. Le cadre des partenariats public-privé (PPP) est considéré comme trop complexe, et les inquiétudes des investisseurs concernant la corruption et la gouvernance continuent de limiter l'engagement. Le vice-ministre des finances, Ashor Sarupen, a souligné l'urgence de la situation, en avertissant que les niveaux d'investissement - qui ne représentent actuellement que 15 % du PIB - sont insuffisants pour soutenir la croissance à long terme. En l'absence de réformes rationalisées des PPP et d'une plus grande transparence, l'ambition du gouvernement en matière d'infrastructures, d'un montant de 4 800 milliards de rands d'ici à 2030, pourrait rester sous-financée. Néanmoins, l'effort en matière d'infrastructures s'aligne sur les priorités mondiales en matière d'investissement dans l'énergie, la logistique et la sécurité de l'eau. Le succès dépendra de la capacité du gouvernement à accélérer la mise en œuvre, à attirer des capitaux privés et à renforcer les capacités d'exécution, en particulier aux niveaux municipal et provincial.






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