La Libye relance la production et les exportations du plus grand champ pétrolier du pays
TLDR
- Le plus grand champ pétrolier de Libye, Sharara, reprend ses activités après une fermeture de trois semaines.
- La clause de force majeure sera levée, ce qui permettra la reprise des exportations et de la production de pétrole.
- Le redémarrage fait suite à l'accord du gouvernement de satisfaire les demandes de réformes sociales et économiques formulées par les manifestants.
Après environ trois semaines de fermeture, la Libye reprend ses exportations de pétrole et la production de son plus grand champ pétrolifère. Le champ pétrolier de Sharara, qui produisait auparavant environ 270 000 barils par jour, reprendra ses activités et la clause de force majeure, permettant la suspension des livraisons, sera levée, comme l'a annoncé la société nationale d'État National Oil Corp. du pays de l'OPEP.
La décision de redémarrer fait suite à l'accord conclu par le gouvernement à Tripoli pour satisfaire la plupart des demandes formulées par les manifestants, selon le vice-premier ministre Ramadan Boujannah dans une interview accordée à la chaîne de télévision libyenne Al-Ahrar TV dimanche.
La fermeture de Sharara a entraîné une baisse de la production pétrolière libyenne, qui est passée sous la barre du million de barils par jour ; c'est la première fois depuis des mois que la production tombe à ce niveau. Le champ pétrolier est géré par une coentreprise associant la National Oil Corp. à Repsol SA (Espagne), TotalEnergies SE (France), OMV AG (Autriche) et Equinor ASA (Norvège). La fermeture a été initiée par des manifestants qui réclamaient des réformes sociales et économiques, notamment de meilleures opportunités d'emploi, de meilleurs services et l'établissement d'une nouvelle raffinerie.
Key Takeaways
Depuis le renversement du dictateur Moammar Al-Kadhafi en 2011, les installations énergétiques de la Libye ont été au cœur des conflits, les factions armées fermant par intermittence la production de pétrole pour faire pression en vue d'obtenir des concessions politiques et économiques. Malgré ces difficultés, la nation nord-africaine a réussi à maintenir un niveau de production relativement stable d'environ 1,2 million de barils par jour pendant la majeure partie de l'année précédente. Le récent redémarrage de la production du plus grand champ pétrolier de Libye a eu un impact fluctuant sur les prix à terme du pétrole. Les températures glaciales dans le Dakota du Nord ont également contribué aux perturbations de la production. Le West Texas Intermediate a connu une brève baisse de 1 % avant de se stabiliser autour de la ligne de démarcation à la mi-journée, oscillant au-dessus de 74 dollars le baril. Pendant ce temps, les contrats à terme sur le Brent s'échangeaient à près de 79 dollars le baril, après avoir enregistré une hausse de près de 2 % au cours de la séance précédente. La combinaison d'événements géopolitiques et de facteurs météorologiques a continué d'influencer la dynamique du marché mondial du pétrole.
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