L'Angola va privatiser la plus grande société de télécommunications et les banques pour diversifier l'économie
TLDR
- L'Angola vendra des participations dans Unitel SA, Banco de Fomento Angola et l'unité locale de Standard Bank Group
- Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à attirer les investisseurs et à diversifier l'économie par rapport au pétrole.
- Ces trois entreprises font partie des quelque 200 entités publiques qui seront privatisées à partir de 2019.
L'Angola prévoit de privatiser des participations dans sa plus grande société de télécommunications, Unitel SA, et deux prêteurs, Banco de Fomento Angola et l'unité locale de Standard Bank Group, dans les mois à venir.
L'annonce, faite par le ministre d'État à la coordination économique, José de Lima Massano, lors du Forum économique mondial de Davos, s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à attirer les investisseurs et à diversifier l'économie pour la rendre moins dépendante du pétrole.
La privatisation d'Unitel se fera en partie par l'intermédiaire de la bourse angolaise. Les trois sociétés font partie des quelque 200 entités publiques identifiées pour être privatisées en 2019, dont plus de la moitié ont déjà été vendues. Toutefois, les participations dans Sonangol, la compagnie pétrolière d'État, et dans la société diamantaire Endiama ne sont pas encore à l'ordre du jour, car la restructuration interne se poursuit.
Points clés à retenir
La campagne de privatisation s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par l'Angola pour réduire sa dépendance à l'égard du pétrole, qui représente plus de 90 % des recettes d'exportation. L'inclusion d'Unitel et des principales banques souligne l'intention du gouvernement d'élargir l'accès des investisseurs aux secteurs critiques. Malgré l'accent mis sur la privatisation, l'Angola conserve des participations dans Banco Comercial Portugues SA et Galp Energia SGPS SA en raison de leur forte performance sur le marché, avec une croissance en valeur de 88 % et 25 % respectivement en 2024. Bien que cette décision soit un signe de progrès, il reste des défis à relever pour restructurer des entités clés telles que Sonangol et Endiama afin de répondre aux attentes des investisseurs. Le succès de ces efforts pourrait faire de l'Angola une économie plus diversifiée et plus favorable aux investissements.






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