Le Nigeria lance un portail en ligne pour stimuler l'engagement des startups et du gouvernement
Treize mois après la promulgation de la loi sur les startups au Nigeria, le gouvernement a mis en place le portail de soutien et d'engagement des startups. Le ministre des communications, de l'innovation et de l'économie numérique, Bosun Tijani, a dévoilé ce portail au cours de la semaine.
Le portail d'engagement des startups sert de passerelle vers les dispositions de la loi sur les startups. Positionné comme le centre névralgique, il est conçu pour rationaliser les processus de création d'entreprise. La section 30 de la loi fait de ce portail une ressource complète pour les startups, offrant une assistance dans la gestion de la paperasserie et facilitant l'enregistrement auprès d'agences clés telles que la Corporate Affairs Commission, la Securities and Exchange Commission et la Central Bank of Nigeria. En particulier, les startups enregistrées sur le portail, appelées "startups labellisées", bénéficient d'avantages fiscaux, notamment de réductions d'impôts.
En outre, la loi implique que seules les startups enregistrées sur le portail seront autorisées à opérer dans le pays. M. Tijani a souligné dans un tweet que le portail jouera un rôle crucial dans la sélection des représentants du Forum consultatif des startups. Ce forum, à son tour, sera chargé de nommer les dirigeants du Conseil national pour l'innovation numérique et l'entrepreneuriat (NCDIE), l'organe directeur chargé de la mise en œuvre de la loi sur les startups.
Key Takeaways
Bien que le Nigeria ait un an de retard dans l'application de sa loi sur les start-ups, ce retard s'explique par la phase de transition qui suit les élections. Actuellement, le Nigeria fait partie des cinq pays - la Tunisie, le Sénégal, la RDC et le Togo - qui ont promulgué une loi sur les start-ups. D'autres pays africains comme le Ghana, le Rwanda et le Kenya seraient en train de formuler une législation similaire. Le paysage technologique africain est souvent le théâtre de conflits entre les acteurs de la technologie et les représentants du gouvernement, principalement en raison de l'absence de règles et de réglementations bien définies régissant l'écosystème technologique. Dans ce contexte, l'introduction de projets de loi sur les startups devrait créer un environnement favorable aux startups et jouer un rôle de catalyseur en favorisant la croissance de l'écosystème.
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