La fintech égyptienne Khazna étend ses services à l'Arabie saoudite
TLDR
- Khazna s'associe à Khwarizmi Ventures (KV) pour pénétrer le marché saoudien des services de technologie financière.
- Khazna se concentre sur les consommateurs et les micro-entreprises mal desservis et vise à remplacer les solutions informelles fondées sur l'argent liquide par une solution numérique.
- Khazna obtient 30 millions de dollars de fonds propres auprès d'investisseurs internationaux et établit des partenariats fructueux avec plus de 300 entités commerciales, atteignant une base d'utilisateurs de plus de 500 000 personnes.
Khazna, fournisseur régional de technologies financières destinées aux consommateurs mal desservis et aux micro-entreprises, a fait son entrée sur le marché saoudien grâce à un partenariat avec Khwarizmi Ventures (KV), un fonds de capital-risque basé en Arabie saoudite et spécialisé dans les start-ups en phase de démarrage dans la région MENAP. KV est soutenu par d'éminents investisseurs privés et family offices.
Cette expansion fait suite à l'acquisition de la licence nécessaire et reflète l'engagement de Khazna à remplacer les alternatives informelles basées sur l'argent liquide dans toute la région en offrant une solution numérique associée à un modèle d'entreprise innovant.
Forte de son succès en Égypte, Khazna a établi des partenariats avec plus de 300 entités commerciales et compte plus de 500 000 utilisateurs. L'entreprise a obtenu 30 millions de dollars de fonds propres auprès d'investisseurs internationaux, dont Quona Capital et Speedinvest, ainsi qu'une facilité de crédit auprès de Lendable.
Key Takeaways
Les banques numériques ont un potentiel énorme en Égypte, un pays où deux personnes sur trois sont partiellement ou totalement exclues des services financiers formels, mais où 50 % des 100 millions d'habitants utilisent activement des smartphones. En plus d'une forte pénétration de la téléphonie mobile et de l'internet, ce pays d'Afrique du Nord peut se targuer d'avoir une population jeune et technophile, dont 61 % a moins de 30 ans. Des startups comme Khazna ont donc saisi cette opportunité avec des plateformes néo-bancaires, contribuant ainsi à l'essor général du secteur de la fintech en Égypte.
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