Les activités commerciales de la Bourse du Rwanda ont diminué de 23 % en 2023
TLDR
- Les activités de négociation sur le Rwanda Stock Exchange ont diminué de 22,7% en 2023 par rapport à l'année précédente.
- Malgré la baisse des volumes de transactions, le Rwanda Share Index (RSI) a augmenté de 3,35 % et le RSE All Share Index (ALSI) a progressé de 0,73 %.
- Les indices boursiers du Rwanda ont surpassé les autres bourses régionales, telles que celles de Nairobi, de l'Ouganda et de la Tanzanie, ce qui témoigne de la résilience et de la stabilité du marché des capitaux du pays.
Selon les données officielles, en 2023, les activités et les volumes de transactions sur le Rwanda Stock Exchange (RSE) ont connu une baisse de 22,7 % par rapport à la même période en 2022. Cependant, le Rwanda Share Index (RSI) et le RSE All Share Index (ALSI) ont connu une évolution positive. Le RSI a augmenté de 3,35 % pour clôturer à 113,30, et l'ALSI a augmenté de 0,73 % pour clôturer à 143,78.
Malgré la réduction des volumes d'échange, les indices boursiers du Rwanda ont surpassé ceux des autres bourses régionales. Par exemple, l'indice de Nairobi a diminué de 28,44% pour clôturer à 91,46%, l'Ouganda a diminué de 26,11% pour clôturer à 895,9, et la Tanzanie a diminué de 5,94% pour clôturer à 1766,30.
La performance positive des indices boursiers du Rwanda suggère une relative résilience et stabilité du marché des capitaux du pays malgré les changements dans les activités commerciales.
Points clés à retenir
Globalement, les marchés restent nerveux, y compris au Rwanda. Mais le marché local, relativement petit et récemment développé, doit faire face à des défis pour attirer les entreprises pour la collecte de fonds. Ces défis découlent d'une connaissance insuffisante des opérations du marché, de la réticence au changement, de la peur de la divulgation, et de la perception des coûts et des risques associés à l'introduction en bourse. En outre, le développement du marché secondaire est tout aussi difficile en raison de facteurs tels que le nombre limité d'investisseurs institutionnels nationaux, la participation restreinte des investisseurs non-résidents, le manque d'offres sur le marché primaire et l'insuffisance d'obligations de référence et d'actifs investissables en général.
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