Bulletin hebdomadaire de l’investisseur (septembre-SemaineDeux-2024)
17 min Read September 13, 2024 at 5:00 PM UTC
Lundi
La Bourse de la BRVM poursuit sa croissance au cours de la première semaine de septembre
Le marché boursier de la BRVM a poursuivi sa tendance haussière pour la troisième semaine consécutive, grâce aux bonnes performances de Sonatel(SNTS), Ecobank CI(ECOC) et Orange CI(ORAC), qui ont respectivement gagné 45 milliards de FCFA, 41,01 milliards de FCFA et 30,13 milliards de FCFA de capitalisation boursière.Cette dynamique positive s’est traduite par une hausse des principaux indices : le BRVM Composite, indice de référence, a progressé de 2,21 % à 259,27 points, le BRVM 30 a augmenté de 2,18 % à 130,01 points et le BRVM Prestige a connu une légère hausse de 0,52 % à 114,63 points.Unilever CI(UNLC) a annoncé un bénéfice 2023 de 640,34 millions FCFA, en net recul par rapport à sa perte 2022 de 6,38 milliards FCFA. Tractafric Motors CI(PRSC), a connu une baisse importante de son bénéfice du premier trimestre 2024, de 90,40% à 81,03 millions FCFA. La Société Générale CI(SGBC) a enregistré une hausse de 8,5% de son bénéfice, atteignant 48,23 milliards FCFA au premier semestre 2024.
Le marché boursier de la BRVM continue à faire preuve de résilience, soutenu par la performance des valeurs clés. Malgré les gains, le marché a reflété des performances mitigées parmi les entreprises individuelles. Le retour à la rentabilité d’Unilever CI après une année 2022 difficile et la croissance régulière de la Société Générale CI sont des signes positifs pour le marché. Toutefois, la forte baisse des bénéfices de Tractafric Motors CI met en évidence les difficultés rencontrées dans certains secteurs. La poursuite de la cotation des actions de sociétés telles que BOA Bénin et BOA Niger suggère que l’activité du marché reste dynamique, renforçant l’intérêt des investisseurs pour la région. La BRVM reste un point focal pour la croissance du marché africain, avec des secteurs et des entreprises clés qui continuent à façonner sa trajectoire.
Starlink démarre au Zimbabwe après avoir obtenu une licence d’exploitation
Starlink, la société d’Elon Musk, s’est officiellement lancée au Zimbabwe, trois mois après avoir obtenu une licence d’exploitation. En partenariat avec IMC Communications, Starlink offrira des services d’internet par satellite dans le pays, marquant ainsi sa dernière expansion en Afrique.Les clients du Zimbabwe peuvent acheter le matériel Starlink au prix de 350 dollars avec un abonnement mensuel de 50 dollars, ou opter pour Starlink Mini au prix de 200 dollars avec un abonnement mensuel de 30 dollars. Contrairement à d’autres pays africains où les monnaies locales sont acceptées, les clients zimbabwéens seront facturés en dollars américains, ce qui peut poser des problèmes dans un pays où les devises étrangères sont souvent rares.L’arrivée de Starlink au Zimbabwe intervient alors que seulement 34,8 % de la population avait accès à l’internet en 2021. Le fournisseur d’accès à Internet par satellite vise à combler les lacunes en matière de connectivité, en particulier dans les zones rurales où la pénétration de l’Internet est limitée. Depuis ses débuts africains au Nigeria en janvier 2023, Starlink s’est rapidement développé sur le continent, desservant aujourd’hui 14 pays africains.
L’expansion de Starlink en Afrique vise à révolutionner l’accès à l’internet sur le continent, où seulement 40 % de la population est connectée. Le Zimbabwe est le dernier ajout au réseau africain de Starlink, après des lancements dans des pays comme le Nigeria, le Kenya et le Mozambique. L’arrivée du fournisseur d’accès internet par satellite au Zimbabwe pourrait avoir des répercussions importantes sur la connectivité rurale et contribuer à réduire les coûts élevés des données. Toutefois, le parcours de Starlink en Afrique n’a pas été sans difficultés. Les obstacles réglementaires, tels que l’interdiction par le gouvernement sud-africain des kits Starlink, mettent en évidence les difficultés d’expansion dans la région. Alors que certains législateurs zimbabwéens se sont initialement opposés à la licence d’exploitation de Starlink, citant des préoccupations concernant les autres entreprises d’Elon Musk, le régulateur des télécommunications a approuvé le service en mai 2024.
AgDevCo lève 32 millions de dollars pour soutenir les entreprises agro-industrielles en phase de démarrage en Afrique
AgDevCo, un investisseur spécialisé dans l’agriculture africaine, a obtenu un financement de 32 millions de dollars de l’Office britannique des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement(FCDO) pour créer AgDevCo Ventures, une nouvelle initiative qui soutiendra les entreprises agroalimentaires en phase de démarrage en Afrique.Cette initiative fournira aux petites et moyennes entreprises (PME) les capitaux dont elles ont le plus grand besoin, avec des investissements allant de 1 à 3 millions de dollars, en se concentrant sur le segment du “milieu manquant”, souvent négligé par les investisseurs privés.AgDevCo Ventures se concentrera dans un premier temps sur l’Afrique de l’Est, notamment le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Rwanda, mais prévoit de s’étendre à l’ensemble du continent et de donner la priorité aux entreprises africaines et aux entreprises détenues par des femmes afin de promouvoir l’inclusion. AgDevCo Ventures lève également 25 millions de dollars supplémentaires auprès d’institutions de financement du développement et de family offices afin de lancer ses activités d’ici le début de l’année 2025.
AgDevCo Ventures marque le retour de la société dans le secteur des entreprises agroalimentaires en phase de démarrage, après s’être concentrée sur des investissements plus importants ces dernières années. Cette nouvelle initiative vise à combler le manque de financement des PME, en particulier dans le secteur agricole africain. Ces entreprises sont confrontées à des obstacles tels que des coûts de transaction élevés et des risques perçus, qui dissuadent les investisseurs traditionnels. Avec le soutien de la FCDO, AgDevCo a engagé 210 millions de dollars dans 38 investissements à travers l’Afrique subsaharienne jusqu’en juin 2024. Le portefeuille de la société comprend des investissements importants dans l’agro-industrie kényane Agris, la société panafricaine Hatch Africa et la société ivoirienne Cashew Coast. En s’attaquant au “milieu manquant” et en se concentrant sur la résilience climatique, elle est prête à jouer un rôle essentiel dans l’avenir de l’agro-industrie durable sur le continent.
Mardi
AngloGold acquiert la mine égyptienne de Sukari dans le cadre de l’acquisition de Centamin pour 2,5 milliards de dollars
AngloGold Ashanti a accepté d’acquérir Centamin Plc dans le cadre d’une transaction évaluée à 1,9 milliard de livres sterling (2,5 milliards de dollars), alors que les prix de l’or montent en flèche, incitant les mineurs à se développer. L’acquisition donne à AngloGold le contrôle de la mine égyptienne de Sukari, l’un des plus grands gisements d’or au monde, malgré des problèmes opérationnels et politiques historiques à la suite du soulèvement égyptien de 2011.L’offre en numéraire et en actions comprend une prime de 37 % par rapport au cours de clôture de Centamin le 9 septembre. Les actions d’AngloGold ont chuté de 9,8 % à Johannesburg, marquant ainsi leur plus forte baisse intrajournalière en trois ans, tandis que Centamin a fait un bond de 24 % à Londres.Cette décision consolide l’abandon par AngloGold de l’Afrique du Sud après la vente de sa dernière mine dans ce pays en 2020. Une fois l’opération achevée, les actionnaires d’AngloGold détiendront 83,6 % de la société fusionnée, tandis que les investisseurs de Centamin en détiendront 16,4 %.
L’acquisition de Centamin Plc par AngloGold Ashanti marque une nouvelle étape dans la tendance croissante à la consolidation parmi les mineurs d’or, alors que les prix de l’or atteignent des sommets. En ajoutant la mine égyptienne de Sukari à son portefeuille mondial, AngloGold renforce sa position de producteur de premier plan, avec des actifs en Australie, au Congo et maintenant en Égypte. Cette opération reflète la dynamique générale du secteur, les grands producteurs d’or comme AngloGold et Gold Fields cherchant à acquérir des concurrents plus petits pour tirer parti de la hausse de la valeur de l’or. La prime de 37 % payée pour Centamin souligne l’urgence de se développer tant que les prix sont élevés.
L’inflation en Égypte s’accélère de manière inattendue après la réduction des subventions aux carburants
Le taux d’inflation en Égypte a augmenté à 26,2 % en août, contre 25,7 % en juillet, marquant la fin de cinq mois de décélération, selon l’agence nationale des statistiques CAPMAS. Cette augmentation fait suite à la réduction des subventions sur les carburants, perturbant les attentes d’une réduction des taux d’intérêt pour la première fois depuis 2020.L’inflation de la nation nord-africaine a augmenté de 2,1 % en août, le taux le plus élevé depuis février, contre une hausse de 0,4 % en juillet. Les prix des aliments et des boissons, une composante clé de l’inflation, ont augmenté de 29 % par an, soit une légère baisse par rapport aux 29,7 % enregistrés en juillet.L’inflation en Égypte a ralenti malgré une dévaluation de près de 40 % de la monnaie en mars, qui a permis d’obtenir un plan de sauvetage de 57 milliards de dollars sous l’égide du FMI et des Émirats arabes unis. Toutefois, les récentes hausses des prix du carburant et de l’électricité ont temporairement inversé la tendance.
Les pressions inflationnistes en Égypte ont refait surface après les récentes réductions des subventions aux carburants, mettant fin à cinq mois de baisse de l’inflation et suscitant des inquiétudes quant aux perspectives d’inflation à court terme, notamment en raison de l’augmentation des coûts de transport et d’autres coûts. Alors que l’inflation a été initialement freinée par des dévaluations antérieures de la monnaie et un plan de sauvetage mondial, les récentes réductions des subventions aux carburants et au pain ont compliqué les efforts de désinflation du pays. Les économistes s’attendent à ce que la Banque centrale d’Égypte maintienne ses taux d’intérêt à 27,25 %, retardant toute réduction potentielle des taux jusqu’à ce que l’inflation ralentisse, probablement au cours du premier trimestre 2025.
Le Royaume-Uni se tourne vers l’Afrique francophone pour ses échanges commerciaux avec 1,3 milliard de dollars de garanties
Le Royaume-Uni a considérablement étendu sa présence commerciale en Afrique occidentale et centrale francophone, ciblant de nouveaux marchés pour ses exportations. UK Export Finance(UKEF), l’organisme public qui soutient les exportations britanniques, avait soutenu des transactions en Afrique francophone d’une valeur de 1 milliard de livres sterling (1,3 milliard de dollars) à la fin de l’exercice 2023-24.Il s’agit d’une forte hausse par rapport aux 3 millions de livres sterling en 2017-18, selon Steven Gray, responsable régional de l’UKEF pour l’Afrique de l’Ouest. Les pays francophones représentent désormais 13 % du portefeuille de l’UKEF en Afrique, malgré les barrières linguistiques historiques.L’Afrique est devenue le plus grand marché de l’UKEF pour les nouvelles affaires, avec des projets récents comprenant une amélioration du drainage de 106 millions de livres sterling au Bénin et un projet de construction de route de 68 millions de livres sterling au Togo. La hausse des taux d’intérêt a accru la dépendance à l’égard des garanties de prêt pour de tels investissements.
Le Royaume-Uni se positionne comme un acteur clé dans le paysage économique de l’Afrique francophone grâce au soutien financier accru de l’UKEF. Avec la réduction de l’engagement commercial de l’Union européenne après le Brexit, l’UKEF a agressivement recherché des opportunités en Afrique, désormais le plus grand marché pour ses nouvelles activités. Des investissements majeurs dans des projets d’infrastructure au Bénin et au Togo soulignent le rôle du financement soutenu par le gouvernement dans ces efforts. Tandis que le Royaume-Uni fait des percées, la société française Bpifrance et la société chinoise Sinosure restent actives, ce qui crée un environnement concurrentiel pour les investissements dans la région. Les agences britanniques et françaises se concentrent sur la mise en place de partenariats locaux pour soutenir le développement économique, signalant ainsi une course permanente à la conquête des marchés africains en pleine croissance.
Mercredi
L’inflation ghanéenne tombe à son plus bas niveau depuis 29 mois, ce qui renforce les perspectives de réduction des taux d’intérêt
Le taux d’inflation annuel du Ghana est tombé à son plus bas niveau depuis 29 mois en août, ce qui augmente la probabilité d’une réduction des taux d’intérêt lorsque les responsables politiques annonceront leur décision le 30 septembre.Les prix à la consommation ont augmenté de 20,4 %, contre 20,9 % en juillet, selon Samuel Kobina Annim, statisticien du gouvernement.Cette baisse est due à la déflation dans des catégories clés telles que le lait, les huiles, les graisses, les fruits et les noix. La croissance des prix des denrées alimentaires s’est ralentie pour atteindre 19,1 %, contre 21,5 % en juillet, tandis que l’inflation non alimentaire a légèrement augmenté pour atteindre 21,5 %. Les prix ont baissé de 0,7 % en glissement mensuel.
Le ralentissement de l ‘inflation et la stabilité du cedi ghanéen pourraient inciter la Banque du Ghana à réduire ses taux d’intérêt après avoir maintenu le taux directeur à 29 % depuis janvier. Les analystes prévoient une réduction de 100 points de base, en se concentrant sur les prévisions d’inflation à long terme plutôt que sur les objectifs immédiats. Cette décision intervient alors que ce pays d’Afrique de l’Ouest, producteur de cacao, d’or et de pétrole, s’efforce de sortir d’une crise économique.
L’UE accorde 35 millions de dollars pour stimuler l’industrie sud-africaine de l’hydrogène vert
L’Unioneuropéenne (UE) va accorder deux subventions d’un montant total de 32 millions d’euros (35 millions de dollars) pour aider l’Afrique du Sud à développer son secteur de l’hydrogène vert.Ce financement vise à exploiter les ressources énergétiques renouvelables de l’Afrique du Sud, telles que l’énergie éolienne et solaire, pour produire de l’hydrogène vert, un carburant propre potentiel pour les navires et l’industrie lourde.Les subventions attireront d’autres investissements dans l’économie de l’hydrogène en Afrique du Sud. La première subvention de 25 millions d’euros devrait générer 10 milliards de rands (558 millions de dollars) d’investissements publics et privés, tandis que la seconde subvention de 7 millions d’euros soutiendra des études et des projets pilotes sur l’hydrogène menés par l’entreprise publique Transnet SOC.
L’hydrogène vert est produit en utilisant des énergies renouvelables pour transformer l’eau en hydrogène, un processus qui n’émet pas de gaz à effet de serre. Bien que coûteux par rapport aux dérivés du pétrole, l’hydrogène vert devrait devenir plus compétitif à mesure que la technologie s’améliore et que les pénalités liées aux combustibles fossiles augmentent. Il s’agit également du dernier produit énergétique en vogue dans quelques pays africains, dont la Namibie et le Maroc. Avec ses vastes ressources, l’Afrique a le potentiel pour devenir l’un des principaux centres mondiaux d’énergie renouvelable. Mais il reste à voir si ses pays peuvent fournir un produit compétitif en termes de coûts dans le secteur mondial émergent de l’hydrogène.
Les ETF américains sur le bitcoin enregistrent des sorties record dans un contexte d’incertitude générale du marché
Les fonds négociés en bourse(ETF) américains sur le bitcoin ont connu leur plus longue série de sorties nettes quotidiennes depuis leur lancement au début de l’année.Au cours des huit jours précédant le 6 septembre, les investisseurs ont retiré près de 1,2 milliard de dollars d’un groupe de 12 ETF Bitcoin, selon les données de Bloomberg. Ces retraits interviennent dans un contexte d’inquiétude générale concernant la croissance économique mondiale, qui a eu un impact sur les actions et les matières premières.Bien que la hausse du bitcoin depuis le début de l’année reste de l’ordre de 30 %, le récent repli a ralenti son élan, et la crypto-monnaie devrait s’échanger dans une fourchette de 53 000 à 57 000 dollars avant les données clés sur l’inflation aux États-Unis.
Le recul des ETF Bitcoin coïncide avec des données mitigées sur l’emploi aux États-Unis et des préoccupations déflationnistes en Chine, ce qui contribue à accroître l’incertitude sur les marchés financiers. Le bitcoin lui-même a connu des difficultés, chutant d’environ 7 % en septembre. Toutefois, la crypto-monnaie a connu une modeste reprise de 2,4 % lundi, atteignant 55 682 dollars à 10 heures du matin à New York. Un certain soulagement pour le bitcoin pourrait être attribué à d’éminents influenceurs fermant des positions courtes et à des développements politiques, y compris la montée de Donald Trump dans les sondages pro-crypto avant l’élection présidentielle américaine, qui pourrait avoir déclenché une demande accrue de couverture d’options. Les résultats des données sur l’inflation aux États-Unis pourraient influencer les attentes concernant la politique de la Réserve fédérale, ce qui aurait une incidence sur la trajectoire future du bitcoin.
Jeudi
La Banque centrale d’Afrique de l’Ouest maintient son taux directeur sur fond d’inquiétudes concernant l’inflation
La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a opté pour le maintien de son taux d’intérêt directeur à 3,50 % lors de la 3e réunion du Comité de politique monétaire tenue cette semaine au Sénégal, dans un contexte d’inflation persistante et de défis économiques régionaux.L’inflation dans l’UEMOA a atteint 4,1% au deuxième trimestre 2024, contre 2,9% au trimestre précédent, sous l’effet des conditions agricoles défavorables, des ruptures d’approvisionnement, de la hausse des prix de l’énergie et de l’augmentation des coûts des produits alimentaires importés.La Banque centrale prévoit un taux d’inflation moyen de 3,7 % pour 2024, avec des attentes de retour à la fourchette cible de 1 % à 3 % en 2025, favorisé par l’amélioration de la production agricole et la baisse des prix mondiaux des denrées alimentaires.
Pour la BCEAO, la prudence est de mise pour naviguer dans le climat économique actuel, visant à équilibrer le soutien à la croissance tout en gérant les risques d’inflation. La prévision de croissance économique de l’UEMOA pour 2024 reste forte à 5,9%, soutenue par les réformes structurelles et la résilience des secteurs clés tels que l’agriculture et les services. Outre le maintien du taux directeur, la BCEAO a maintenu le taux du guichet de prêt marginal à 5,50%. Ces mesures marquent la continuité de la politique monétaire, assurant des conditions de financement favorables tout en évitant de nouvelles pressions inflationnistes.
L’industrie textile béninoise se développe avec la première exportation de vêtements de l’US Polo Assn
L’industrie textile béninoise poursuit sa trajectoire ascendante avec l’annonce récente d’une nouvelle exportation de vêtements vers l’Europe pour la marque américaine US Polo Assn.Le paysfrancophone d’Afrique de l’Ouest a confirmé la livraison d’un premier lot de plus d’un million de vêtements, comprenant des sweats à capuche, des polos et des t-shirts, à la société italienne Incom SPA, distributeur sous licence de la marque.Il s’agit d’une étape importante pour l’initiative “Made in Benin” du Bénin, qui a déjà exporté avec succès vers des marques telles que The Children’s Place et Kiabi. En tant que premier producteur de coton d’Afrique, le Bénin se concentre sur la transformation de ses matières premières en produits à valeur ajoutée, ce qui continue à renforcer la position du pays sur le marché mondial du textile.
La livraison réussie de vêtements US Polo Assn. en Europe par le Bénin met en évidence la réputation croissante du pays en tant que producteur de textiles de haute qualité. En se concentrant sur la transformation du coton brut en produits finis, le Bénin étend son empreinte sur le marché mondial de l’habillement, démontrant sa capacité à répondre aux normes internationales et à attirer les grandes marques mondiales. Ce développement marque une nouvelle étape dans la valorisation de sa production de coton et dans la stimulation de son secteur industriel.
Vivo Energy augmente son dividende pour 2023 après une croissance de 13 % de ses bénéfices
Vivo Energy a surmonté la faible performance du secteur des hydrocarbures pour clôturer l’exercice 2023 avec de bons résultats, affichant un bénéfice net en hausse de 13% à 4,01 milliards de FCFA (6,7 millions de dollars), contre 3,75 milliards de FCFA l’année précédente.Forte de ce succès, la société cotée à la BRVM(SHEC) a augmenté son dividende pour la troisième année consécutive, récompensant les actionnaires avec un dividende net de 57 FCFA par action, soit un dividende total de 4,01 milliards de FCFA.Ce dividende offre un rendement de 6,16%, sur la base du cours de l’action de 925 FCFA au 27 septembre. Les performances positives de la société ont également tiré le cours de l’action vers le haut, l’action Vivo Energy CI ayant progressé de 17,09% depuis le début de l’exercice 2024 après un gain de 5,33% en 2023, ce qui témoigne de la confiance continue des investisseurs.
Au deuxième trimestre 2024, Vivo a enregistré une hausse significative de ses performances financières, reflétant une réponse robuste aux demandes du marché et aux stratégies opérationnelles. Le chiffre d’affaires de la société, au 30 juin, a atteint 298,1 milliards de FCFA, marquant une augmentation de 4% par rapport aux 287,6 milliards de FCFA enregistrés au cours de la même période en 2023. Cette croissance peut être attribuée principalement à une augmentation notable de 9% des volumes de ventes, en particulier dans les secteurs de l’aviation et des entreprises, indiquant une forte demande de produits énergétiques dans ces domaines. La société a capitalisé sur cette demande, en améliorant sa position sur le marché et son efficacité opérationnelle.
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