Le fonds climatique du Canada et de la BAD approuve 36,3 millions de dollars pour l'adaptation au changement climatique
Le Fonds climatique Canada-Banque africaine de développement (CACF), créé pour soutenir des projets de lutte contre le changement climatique en Afrique, a approuvé l'octroi de 36,3 millions de dollars de prêts concessionnels à deux opérations du secteur privé visant à faire progresser l'adaptation au climat sur le continent.
Sur ce montant, 18,3 millions de dollars ont été affectés à la réhabilitation et à l'extension du Port Autonome de Cotonou au Bénin. Le financement soutiendra la mise en œuvre de mesures de protection du climat et de meilleures pratiques dans les opérations portuaires pour faire face aux risques associés au changement climatique, y compris la hausse des températures et du niveau de la mer, ainsi que les sécheresses. Il est important de noter que le projet devrait générer des opportunités d'emploi pour les femmes. Notamment, ce prêt concessionnel de la CACF complète un prêt de 55 millions d'euros de la Banque africaine de développement, approuvé en juillet 2023.
Les 18 millions de dollars restants seront alloués pour soutenir la construction de trois usines de dessalement d'eau de mer dans le cadre du Programme d'investissement vert du Groupe OCP au Maroc. Le projet vise à produire et à distribuer 105 millions de mètres cubes d'eau potable, au bénéfice d'environ 1,5 million de personnes dans les villes et les zones environnantes de Safi et d'El Jadida, situées sur la côte atlantique du Maroc.
Key Takeaways
Entre 2019 et 2020, l'Afrique a reçu une moyenne annuelle de 29,5 milliards de dollars en financement climatique, dont 11,4 milliards de dollars (39 %) alloués aux investissements d'adaptation. À l'avenir, les besoins de financement de l'adaptation du continent pour 2020-2030 sont estimés à près de 580 milliards de dollars, ce qui crée un écart potentiel de 453 milliards de dollars si le financement n'augmente pas de manière significative. Les principales sources de financement de l'adaptation sont les institutions multilatérales de développement, les gouvernements africains et les agences bilatérales. Le secteur privé ne contribue que pour une petite part, près de 90 % de ces fonds provenant d'investisseurs institutionnels tels que des fondations, des compagnies d'assurance, des sociétés de gestion d'actifs, des fonds de pension et des fonds de dotation. Plus de la moitié du financement de l'adaptation en Afrique se fait sous forme de prêts. Pour stimuler le financement de l'adaptation, il est essentiel de le considérer non pas comme un coût irrécupérable pour atténuer les effets des catastrophes, mais comme un investissement destiné à renforcer la résilience des communautés et des nations. L'intégration de l'adaptation dans les secteurs économiques et la sélection d'investissements présentant un rapport coût-bénéfice économique élevé peuvent constituer des stratégies clés.
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