Le Kenya lève 443 millions de dollars dans le cadre d'une obligation d'infrastructure sursouscrite
Le gouvernement duKenya a réussi à lever 67,06 milliards de shillings (443 millions de dollars) par le biais d'une obligation d'infrastructure sursouscrite. L'objectif initial était de lever 50 milliards de shillings pour des projets de développement, mais l'obligation amortie sur six ans et demi a suscité un intérêt considérable, avec des offres totalisant 88,89 milliards de shillings.
La Banque centrale du Kenya a confirmé l'acceptation de 67,06 milliards de shillings, avec un taux d'intérêt associé de 17,93 %. L'obligation, qui peut être souscrite du 20 octobre au 8 novembre, arrivera à échéance en 2030. Il est important de noter que les intérêts générés par cette obligation seront exonérés d'impôts, conformément aux dispositions de la loi sur l'impôt sur le revenu du pays d'Afrique de l'Est concernant les titres d'infrastructure.
Cette émission d'obligations fait partie de la stratégie du gouvernement visant à combler un déficit budgétaire de 4,4 % pour l'année fiscale 2023/24, qui s'étend de juillet à fin juin. Njuguna Ndung'u, ministre des Finances du Kenya, a présenté le budget dans un contexte de défis économiques, notamment une économie atone, une hausse de l'inflation et un rythme de collecte des impôts plus lent que prévu, contribuant au déficit observé.
Points clés à retenir
L'urbanisation rapide de l'Afrique crée des opportunités d'investissement à mesure que les mégapoles se développent. D'ici 2030, ces villes devraient compter 145 millions d'habitants. Malgré les efforts déployés pour améliorer la connectivité des infrastructures de transport régionales, l'Afrique est toujours confrontée à des déficiences en matière d'infrastructures. L'insuffisance des routes, des chemins de fer et des installations portuaires contribue à hauteur de 30 à 40 % au coût des marchandises échangées entre les pays africains. Ces problèmes entravent non seulement l'expansion du secteur privé, mais aussi les flux d'investissements directs étrangers, comme l'estime la Banque mondiale. Les gouvernements se sont montrés très conscients du potentiel de transformation des améliorations des infrastructures sur la croissance économique. Au cours de la dernière décennie, les investissements dans les infrastructures ont été à l'origine de plus de la moitié de la croissance économique récente de l'Afrique.
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