L'Afrique du Sud est confrontée à un manque à gagner de 4 milliards de dollars après avoir annulé son projet de hausse de la TVA

TLDR
- Le gouvernement sud-africain a abandonné son projet d'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à la suite de tensions internes au sein de la coalition.
- L'augmentation proposée de 1 point de pourcentage sur deux ans devait contribuer à combler un manque à gagner de 75 milliards de rands (4,02 milliards de dollars).
- Le ministre des finances, Enoch Godongwana, va maintenant présenter des plans de dépenses révisés par le biais de projets de loi de finances et de division des recettes actualisés.
Le gouvernement sud-africain a abandonné son projet d'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à la suite de tensions internes au sein de la coalition, a déclaré le ministère des finances jeudi. L'augmentation proposée de 1 point de pourcentage sur deux ans devait aider à combler un manque à gagner de 75 milliards de rands (4,02 milliards de dollars).
Le Congrès national africain (ANC), qui a soutenu la hausse de la TVA, s'est opposé à son partenaire de coalition, l'Alliance démocratique (DA), qui a fait valoir qu'elle augmenterait la pression sur les ménages à faible revenu. Le ministère des finances a confirmé que la TVA resterait à 15 %.
Le ministre des finances, Enoch Godongwana, va maintenant présenter des plans de dépenses révisés par le biais d'une mise à jour des projets de loi de finances et de division des recettes. Le Parlement devrait ajuster les dépenses pour compenser le déficit sans compromettre la viabilité budgétaire. L'incertitude politique et les signaux contradictoires sur la politique fiscale risquent de saper la confiance des investisseurs, selon les analystes. La DA s'est opposée au cadre fiscal du budget et a contesté la proposition fiscale devant les tribunaux.
Points clés à retenir
La décision de l'Afrique du Sud d'annuler une augmentation prévue de la TVA souligne l'instabilité croissante au sein de son gouvernement de coalition et met en évidence la sensibilité politique de la politique fiscale dans une année électorale. Alors que l'ANC considérait la hausse de la TVA comme une mesure nécessaire dans un contexte de faible croissance et d'alternatives limitées en matière de recettes, la DA s'est positionnée en tant que défenseur de l'accessibilité financière des ménages. Ce désaccord reflète des tensions plus profondes sur les priorités en matière de dépenses, la gouvernance et la réforme économique. Cette décision complique également les efforts visant à réduire le déficit budgétaire sans réduire les programmes sociaux et d'infrastructure essentiels. Le Trésor national doit maintenant relever le défi de réaffecter les dépenses tout en préservant la crédibilité budgétaire. Les analystes avertissent que des signaux politiques incohérents pourraient affecter les coûts d'emprunt de l'Afrique du Sud et les perspectives des investisseurs. La dette publique devant rester supérieure à 70 % du PIB et les coûts d'intérêt absorber plus de 20 % des recettes, l'équilibre entre la responsabilité budgétaire et le consensus politique restera un défi majeur pour le gouvernement de coalition.






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