Le redémarrage de la production pétrolière dans le plus grand champ de la Libye augmente la production de l'OPEP
TLDR
- La production de pétrole de l'OPEP a augmenté avec le redémarrage du champ de Sharara par la Libye, atteignant 26,68 millions de barils par jour, malgré une légère réduction de l'offre par l'Irak.
- L'Arabie saoudite dirige les réductions de production de l'OPEP afin d'éviter un excédent mondial et de soutenir les prix, alors que le pétrole frôle les 80 dollars le baril.
- Les délégués prévoient que les restrictions de production se poursuivront au deuxième trimestre, compte tenu des inquiétudes concernant la croissance de la demande mondiale de pétrole et l'augmentation de la production en Amérique.
La production de pétrole de l'OPEP a augmenté le mois dernier, en grande partie grâce au redémarrage par la Libye de son plus grand gisement, Sharara, après les manifestations qui ont entraîné sa fermeture plus tôt dans l'année. Selon une enquête de Bloomberg, la production de l'OPEP a augmenté de 110 000 barils par jour (bpj) pour atteindre 26,68 millions de barils par jour (MMbpj).
Alors que l'Irak a légèrement réduit son offre, ce pays et les Émirats arabes unis ont continué à dépasser le nouveau quota fixé au début de l'année. Sous l'impulsion de l'Arabie saoudite, l'OPEP et ses alliés ont mis en œuvre de nouvelles réductions de la production ce trimestre afin d'éviter un excédent mondial et de soutenir les prix.
Le baril de pétrole a frôlé les 80 dollars, en partie à cause des inquiétudes suscitées par la montée en flèche de la production des Amériques et des ralentissements potentiels de la croissance de la demande mondiale de pétrole. Plusieurs délégués prévoient que l'OPEP+ prolongera les réductions de production au deuxième trimestre.
Key Takeaways
La production de la Libye a augmenté de 120 000 bpj pour atteindre 1,14 million de bpj en février, selon l'enquête. L'Irak a réduit sa production de 40 000 bpj pour atteindre 4,16 millions de bpj, tandis que les Émirats arabes unis sont restés stables à 3,14 millions de bpj. La fermeture de Sharara a fait chuter la production pétrolière libyenne en dessous de 1 million de barils par jour, ce qui est la première fois depuis des mois que la production tombe à ce niveau. Le champ pétrolier est géré par une coentreprise associant la National Oil Corp. à Repsol SA (Espagne), TotalEnergies SE (France), OMV AG (Autriche) et Equinor ASA (Norvège). La fermeture a été initiée par des manifestants qui réclamaient des réformes sociales et économiques, notamment de meilleures opportunités d'emploi, de meilleurs services et l'établissement d'une nouvelle raffinerie.
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