Bulletin hebdomadaire de l’investisseur (novembre-SemaineDeux-2024)
18 min Read November 8, 2024 at 5:00 PM UTC
Lundi
La plus grande banque de l’UEMOA, la Société Générale, voit ses bénéfices augmenter de 12%.
Société Générale Côte d’Ivoire(SGBC), la plus grande banque de l’Afrique de l’Ouest francophone en termes d’actifs, a enregistré une hausse de 12% de son bénéfice pour les neuf premiers mois de 2024, totalisant 74,5 milliards de FCFA. Cette croissance est attribuée à une gestion efficace des frais généraux, entraînant une hausse du bénéfice avant impôt de 14% à 92,9 milliards de FCFA en glissement annuel.La bonne performance commerciale de la banque se traduit par une augmentation de 9 % de l’encours des crédits, qui atteint 2 481 milliards de FCFA, malgré une baisse de 3 % des dépôts de la clientèle, qui s’établissent à 2 580 milliards de FCFA. Le produit net bancaire de la SGBC a également augmenté de 6% pour atteindre 196 milliards de FCFA, démontrant la force de ses activités principales.Bloomfield Investment Corporation a récemment relevé la note de la SGBC de AA+ à AAA, la note la plus élevée de la BRVM. L’intérêt des investisseurs reste élevé, le cours de l’action de la SocGen gagnant plus de 23% en 2024, clôturant à 19 800 FCFA le 30 octobre.
Les résultats de la SGBC reflètent des stratégies financières et opérationnelles solides, mettant l’accent sur le contrôle des dépenses et la croissance du crédit pour stimuler la rentabilité. L’amélioration de la note AAA de la banque par Bloomfield témoigne de la confiance dans sa santé financière et ses capacités de gestion, ce qui en fait la société la mieux notée de la BRVM. L’action de la banque s’est régulièrement appréciée, grâce à la confiance des investisseurs dans ses fondamentaux. Les gains annuels consécutifs de l’action reflètent des perspectives positives, soutenues par l’engagement de la banque en faveur de l’excellence opérationnelle et par son rôle dans le développement économique régional.
Au Botswana, l’opposition remporte des élections historiques et le BDP met fin à 58 ans de règne
Lors d’un changement politique historique, le candidat de l’opposition au Botswana, Duma Boko, de la coalition Umbrella for Democratic Change (UDC), a remporté la présidence, mettant fin à près de six décennies de règne du Botswana Democratic Party (BDP).Le président Mokgweetsi Masisi a reconnu sa défaite après que le BDP a subi une perte importante, marquant la première fois que le parti au pouvoir perd le pouvoir depuis l’indépendance du Botswana en 1966.Les griefs économiques, en particulier parmi les jeunes électeurs, ont alimenté le soutien au Boko. L’économie du Botswana, qui dépend fortement des exportations de diamants, a connu des difficultés dans un contexte de ralentissement du marché mondial du diamant. La croissance devrait tomber à 1 % cette année et le taux de chômage atteindre 28 %. Le PIB par habitant du Botswana s’élevait à 7 250 dollars en 2023, soit un niveau supérieur à la moyenne de l’Afrique subsaharienne, mais les difficultés récentes révèlent un mécontentement croissant face à la stagnation économique.
La dépendance économique du Botswana à l’égard des diamants est devenue un point central pour la nouvelle administration. Premier producteur mondial de diamants en valeur, le Botswana détient une participation de 15 % dans la société De Beers, avec laquelle Masisi a récemment obtenu une plus grande part de diamants bruts. Boko a promis d’engager rapidement De Beers pour maintenir la stabilité, en soulignant la nécessité de “sauvegarder la poule aux œufs d’or”. Cette transition à la tête du pays est le signe d’un changement potentiel dans l’approche économique du Botswana, Boko devant trouver un équilibre entre la dépendance à l’égard des ressources à court terme et les stratégies de diversification visant à répondre aux préoccupations économiques croissantes.
Une entreprise soutenue par Mukesh Ambani va lancer le premier réseau 5G au Ghana
Le Ghana s’apprête à lancer son premier réseau 5G par l’intermédiaire de Next-Gen InfraCo. (NGIC), soutenu par l’infrastructure du milliardaire Mukesh Ambani, dans le but de réduire les coûts des données et de stimuler la croissance économique. Le NGIC a commencé son déploiement 5G vendredi, visant une couverture nationale complète d’ici 2026, selon la ministre des communications Ursula Owusu-Ekuful.Le NGIC vise à reproduire l’impact de Reliance Jio d’Ambani en Inde, qui a transformé l’accessibilité des données mobiles et gagné 470 millions d’utilisateurs en offrant des services à bas prix. Le Ghana espère que le projet stimulera les zones commerciales et économiques en dehors des grandes villes, créant ainsi des opportunités pour les entrepreneurs à travers le pays.NGIC a obtenu une licence exclusive de 10 ans pour la 5G, avec d’autres opérateurs, dont MTN Ghana et Telecel Ghana, qui en louent l’accès. Radisys, une unité de Reliance, fournira l’infrastructure, rejointe par des partenaires comme Nokia, Tech Mahindra et Microsoft.
L’initiative 5G du Ghana s’inscrit dans le cadre plus large de ses efforts de redressement économique. Face à l’augmentation de la dette, le gouvernement a mis en place un programme de prêts de 8,2 milliards de cedi (503 millions de dollars) pour les PME, qui représentent 70 % du PIB, afin de stimuler l’activité économique. L’amélioration de l’infrastructure numérique pourrait stimuler davantage la croissance, en s’étendant au-delà des centres urbains vers les zones rurales où des zones économiques sont prévues. La croissance économique du pays a atteint 6,9 % au deuxième trimestre, grâce au secteur minier, bien que la croissance annuelle globale reste inférieure aux niveaux d’avant la pandémie. La pénétration de l’internet au Ghana, qui est actuellement de 70 %, devrait atteindre l’accès universel d’ici six ans.
Mardi
Le potentiel d’exportation de 14 milliards de dollars de l’Égypte stimule la croissance de l’agronomie
Le secteur égyptien de l’agrotechnologie prend de l’ampleur, le rapport inaugural d’Entlaq révélant une voie vers des exportations agricoles de 14 milliards de dollars d’ici à 2030.Le rapport détaille une vision stratégique visant à tirer parti de la technologie pour la croissance, en s’attaquant à des défis critiques tels que la pénurie d’eau et le travail informel, tout en stimulant la productivité agricole et la sécurité alimentaire.Le rapport d’Entlaq prévoit également plus de 50 000 nouveaux emplois dans l’agritech d’ici 2030, l’Égypte cherchant à augmenter l’autosuffisance en blé à 70 %, contre 47 % en 2021. Cet accent mis sur la transformation numérique et la durabilité devrait attirer davantage de capital-risque, renforçant la position de l’Égypte en tant que leader régional de l’innovation agritech.
L’agriculture reste une pierre angulaire de l’économie égyptienne, contribuant à hauteur de 11,6 % au PIB et employant près d’un cinquième de la main-d’œuvre. Avec des investissements gouvernementaux dans le secteur qui devraient dépasser 116,6 milliards de livres égyptiennes au cours de cet exercice, l’Égypte vise une augmentation de 20 % de la production agricole, grâce à des solutions innovantes telles que l’irrigation de précision, l’IdO et les plateformes alimentées par l’IA. Des startups telles que Mahaseel Masr dirigent les efforts, avec des outils tels que l’application Qamhawey permettant aux agriculteurs de surveiller les cultures et d’accéder directement aux marchés.
Le commerce numérique dans la région MENA est en plein essor, les paiements électroniques augmentant de 658 % depuis 2020
Le dernier rapport de Checkout.com, The State of Digital Commerce in MENA 2024, met en évidence le changement numérique rapide de la région, révélant une augmentation de 658 % des volumes de paiements numériques depuis 2020. Le rapport souligne qu’à mesure que la demande des consommateurs pour des méthodes de paiement plus rapides et plus sûres a augmenté, les entreprises se sont adaptées, augmentant la dépendance aux paiements numériques pour répondre à l’évolution des besoins.Le paysage du commerce numérique de la région MENA reflète la croissance du commerce électronique, de la fintech et du soutien réglementaire, avec une augmentation significative de la fréquence des achats en ligne et des solutions de paiement innovantes qui remodèlent l’expérience du consommateur. Les données montrent que les achats quotidiens en ligne ont augmenté de 80 % depuis 2020, reflétant une évolution des consommateurs vers la commodité et l’efficacité du numérique.Les points de vue des dirigeants régionaux soulignent le rôle essentiel des politiques gouvernementales dans la promotion de l’adoption du numérique. Les contributeurs plaident pour une collaboration régionale continue afin de renforcer la connectivité, d’améliorer la prévention de la fraude et de créer des cadres réglementaires normalisés dans la région MENA.
La transformation de l’économie numérique de la région MENA illustre le passage de l’argent liquide au numérique d’abord, grâce à l’innovation, aux avancées réglementaires et aux collaborations stratégiques. Les gouvernements ont joué un rôle déterminant dans cette évolution, en investissant dans des systèmes de paiement modernes et des politiques visant à soutenir l’économie numérique, en mettant l’accent sur les transactions transfrontalières et l’inclusion financière. Les taux d’adoption élevés d’Apple Pay et de Google Pay indiquent en outre que les consommateurs préfèrent les solutions numériques rationalisées. Alors que la région MENA a atteint 91 % d’adoption des paiements numériques, les contributeurs soulignent les défis à relever, notamment les lacunes en matière d’infrastructure et les préjugés culturels liés à l’argent liquide. Pourtant, les parties prenantes estiment que l’intégration régionale – potentiellement un cadre réglementaire unifié – pourrait renforcer l’interconnectivité, stimuler l’investissement et élargir l’accès financier, positionnant ainsi la région MENA comme un centre de commerce numérique compétitif dans l’économie mondiale.
Sawari Ventures lance un fonds de 200 millions de dollars pour étendre son champ d’action à l’Afrique
La société égyptienne Sawari Ventures a annoncé la création de son deuxième fonds, Sawari Ventures II, dont le lancement est prévu pour le début de l’année 2025, avec un objectif de 200 millions de dollars.Au-delà de l’Afrique du Nord, le fonds investira au Kenya et en Afrique de l’Ouest, en se concentrant sur les secteurs à forte croissance. Le nouveau fonds de Sawari comprend deux parties : un fonds égyptien axé sur les capitaux locaux et un fonds international pour les investisseurs étrangers, dont 70 % (140 millions de dollars) sont destinés aux startups égyptiennes en phase de série A ou B.Sawari s’est associé à Bpifrance, la plus grande société de capital-risque de France, pour favoriser la collaboration entre les marchés africains et français. Cette initiative s’appuie sur le lancement par Sawari, en février 2024, d’un fonds de 150 millions de dollars pour les startups égyptiennes, afin de soutenir l’innovation sur l’ensemble du continent.
Sawari Ventures II reflète l’attrait croissant de l’écosystème des startups en Afrique, l’Égypte étant positionnée comme un centre technologique régional. En élargissant son champ d’action géographique, Sawari s’aligne sur la dynamique croissante des investissements technologiques sur le continent. La collaboration avec Bpifrance met en évidence une tendance aux partenariats transfrontaliers, facilitant le partage des connaissances et l’accès à des marchés plus vastes. L’orientation sectorielle du fonds s’aligne sur les besoins de l’Afrique en matière de fintech, d’agri-tech et de résilience climatique, ce qui pourrait débloquer des solutions aux défis économiques et environnementaux.
Mercredi
Mara Group et Startupbootcamp prévoient un fonds de 250 millions de dollars pour les entreprises technologiques africaines
L’accélérateur technologique Startupbootcamp, le Mara Group d’Ashish Thakkar et Blend Financial Services ont annoncé leur intention de créer un fonds de 250 millions de dollars destiné à investir dans des startups technologiques africaines. Le fonds, signé lors de la Future Investment Initiative en Arabie saoudite, se concentrera sur le soutien aux pôles de startups en Afrique du Sud, au Nigeria, au Kenya, en Côte d’Ivoire et en Égypte.M. Thakkar, magnat britannique d’Afrique de l’Est et cofondateur d’Atlas Mara Ltd, a déclaré que le fonds, qui vise les cycles de financement des startups et les étapes précédant l’introduction en bourse, devrait obtenir un soutien supplémentaire de la part des institutions de développement et commencer à investir au cours des six prochains mois.La jeune population africaine, qui connaît une croissance rapide, tire de plus en plus parti de la technologie pour combler les lacunes en matière d’infrastructures, ce qui a favorisé l’essor de pôles technologiques dans des villes comme Le Cap, Johannesburg et Nairobi. Startupbootcamp, un réseau mondial d’accélérateurs, apporte au partenariat un portefeuille de 5,6 milliards d’euros.
Ce fonds de 250 millions de dollars témoigne de l’intérêt croissant des investisseurs pour les écosystèmes technologiques africains, alors que la jeunesse de la population du continent et les taux d’adoption du numérique stimulent la demande de solutions innovantes. M. Thakkar, qui a activement investi en tant qu’investisseur providentiel, a fait remarquer que l’ampleur de ce fonds contribuera à créer une plateforme structurée pour le financement de la technologie africaine. En plus des tours de table de démarrage, l’entreprise vise à étendre son champ d’action aux investissements de début et de fin de cycle au fil du temps. Le Mara Group de Thakkar, profondément enraciné dans les marchés africains, ainsi que le réseau mondial d’accélérateurs de Startupbootcamp, fournissent aux entrepreneurs africains des capitaux et un soutien essentiels.
L’inflation au Ghana, à son plus haut niveau depuis quatre mois, réduit les perspectives de baisse des taux d’intérêt
Le taux d’inflation annuel du Ghana a atteint 22,1 % en octobre, contre 21,5 % en septembre, ce qui représente un pic de quatre mois. Cette augmentation réduit la probabilité d’une réduction anticipée des taux d’intérêt plus tard en novembre.Le statisticien du gouvernement, Samuel Kobina Annim, s’exprimant à Accra, a souligné que l’inflation dans les secteurs alimentaires et non alimentaires s’était accélérée, les principaux contributeurs étant l’alimentation, le logement, l’eau, le carburant et les transports, qui représentent ensemble environ deux tiers de l’inflation du mois d’octobre.Il s’agit de la deuxième hausse mensuelle consécutive de l’inflation des prix à la consommation au Ghana, un pays riche en cacao, en or et en pétrole, qui s’efforce de se remettre d’une grave crise économique. Le taux d’inflation d’octobre est le plus élevé depuis juin, ce qui souligne la persistance des pressions inflationnistes.
Le pic d’inflation du Ghana survient dans un contexte d’efforts de redressement économique, y compris la conclusion imminente de la restructuration de sa dette, avec 13 milliards de dollars d’obligations internationales récemment restructurées. En outre, le Ghana a conclu un accord de troisième examen avec le Fonds monétaire international concernant son programme de prêt de 3 milliards de dollars. La hausse de l’inflation, due à l’augmentation des prix dans les secteurs essentiels, pourrait inciter la banque centrale à maintenir ou à augmenter les taux d’intérêt en novembre afin de contrer les nouvelles pressions sur les prix. Les réformes fiscales du gouvernement et le soutien du FMI soulignent les efforts déployés pour stabiliser l’économie ghanéenne dans un contexte difficile. Toutefois, la hausse de l’inflation pourrait entraver la dynamique de reprise, en affectant potentiellement la consommation et l’investissement.
Les marchés émergents frappés par la victoire de Trump avec un effondrement généralisé des devises
Les marchés émergents ont été soumis à une forte pression alors que la réélection de Donald Trump a entraîné une relance du “Trump Trade”, provoquant une baisse généralisée des devises et des actions. L’indice MSCI EM Currency a reculé de 0,8 %, s’approchant d’une perte de ses gains de 2024.Le peso mexicain, considéré comme très sensible aux politiques commerciales de Trump, a perdu jusqu’à 3,5 %, poussant l’indice des devises des marchés émergents vers sa pire journée depuis février 2023. Les actions chinoises à Hong Kong ont chuté de plus de 2,5 %, les investisseurs anticipant une augmentation des droits de douane.L’approche “America First” de Trump, qui comprend des restrictions commerciales, a rendu les marchés émergents vulnérables. Au cours de son premier mandat, la guerre commerciale entre Trump et la Chine a entraîné une sous-performance des marchés émergents, une tendance qui persiste. Cette fois-ci, la politique budgétaire expansionniste qu’il propose devrait faire grimper les rendements obligataires américains, ce qui aggravera les difficultés des marchés émergents en renforçant le dollar et en augmentant les coûts d’emprunt.
La réélection de Trump fait peser de nouveaux vents contraires sur les marchés émergents, amplifiant les défis macroéconomiques existants. La hausse des rendements obligataires américains et le renforcement du dollar rendraient plus difficile la réduction des coûts d’emprunt pour les pays émergents, d’autant plus que les politiques commerciales de Trump ciblent des économies majeures comme le Mexique et la Chine. La position de Trump sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine et les politiques fiscales proposées indiquent des changements géopolitiques et économiques potentiels, qui pourraient accroître la volatilité des monnaies et des actions des pays émergents. Les marchés asiatiques restent particulièrement vulnérables en raison du ralentissement économique de la Chine, aggravé par les pressions déflationnistes et l’affaiblissement de la demande des consommateurs en dépit d’une forte stimulation monétaire.
Vendredi
Le système de paiement panafricain pourrait permettre à l’Afrique d’économiser 5 milliards de dollars de frais
La dépendance de l’Afrique à l’égard du dollar pour les transactions transfrontalières pourrait bientôt diminuer à mesure que le Système panafricain de paiements et de règlements (PAPSS), dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), gagne du terrain.Ce système de paiement, lancé en 2022, devrait réduire le besoin d’autorisation des transactions par les banques américaines et européennes, un processus qui coûte aux entreprises africaines jusqu’à 5 milliards de dollars par an en frais de traitement, selon Tunde Macaulay de Standard Bank Group.Actuellement, plus de 80 % des paiements transfrontaliers effectués par les banques africaines sont acheminés vers l’étranger. Le PAPSS vise à remédier à cette situation en facilitant le commerce intra-africain en monnaies locales, ce qui pourrait permettre d’intégrer 50 milliards de dollars supplémentaires d’échanges informels dans l’économie officielle.
Actuellement, le commerce intra-africain ne représente que 16 % du commerce du continent, contre plus de 60 % dans l’UE. Avec 47 pays ratifiés et un marché potentiel de 1,3 milliard de personnes, l’AfCFTA pourrait devenir la plus grande zone de libre-échange du monde d’ici 2030. Toutefois, le système pourrait se heurter à la résistance des États-Unis, le président Donald Trump ayant promis de sanctionner les pays qui s’éloigneraient du dollar dans leurs échanges commerciaux.
Chevron étend ses activités d’exploration en Afrique alors que les grandes compagnies pétrolières se retirent du Nigeria et de l’Angola
Chevron Corp. étend son exploration pétrolière en Afrique de l’Ouest, en ajoutant de nouveaux terrains au Nigeria, en Angola et en Guinée équatoriale, où elle entrevoit des possibilités de reprise de la production malgré des années de déclin.La région, considérée comme “riche en hydrocarbures et sous-explorée”, offre un potentiel inexploité, a déclaré Liz Schwarze, vice-présidente de l’exploration mondiale de Chevron. Alors que certaines grandes compagnies pétrolières réduisent leur présence, Chevron augmente ses investissements en acquérant plusieurs blocs. Au Nigeria, où la production a chuté d’environ 500 000 barils par jour en cinq ans, Chevron a récemment acquis une participation dans un nouveau bloc et a fait une autre découverte.La société a également acquis deux licences en eaux profondes en Guinée équatoriale et prévoit de nouveaux efforts d’exploration en Égypte et en Namibie d’ici la fin de l’année. L’Angola, qui a quitté l’OPEP l’année dernière après une chute de la production, a accordé à Chevron l’accès aux blocs 49 et 50 en eaux profondes.
L’expansion de Chevron en Afrique souligne son engagement dans l’exploration des régions pionnières, même si d’autres grandes compagnies pétrolières changent d’orientation ou quittent le continent après des décennies. Les ressources en hydrocarbures de l’Afrique de l’Ouest restent sous-explorées, ce qui offre à Chevron un avantage stratégique pour relancer la production dans des régions comme le Nigeria et l’Angola. Alors que les compagnies pétrolières mondiales donnent de plus en plus la priorité aux investissements dans d’autres régions, l’approche de Chevron souligne l’importance des réserves inexploitées de l’Afrique dans sa stratégie à long terme.
L’Afrique du Sud connaît sa première neige de novembre depuis 85 ans
L’Afrique du Sud a enregistré ses premières chutes de neige significatives en novembre depuis 85 ans, surprenant les habitants alors que le pays se dirige vers l’été. Ces chutes de neige non saisonnières ont recouvert certaines parties de la province du Cap-Oriental, après d’importantes chutes de neige en septembre dans la province voisine du KwaZulu-Natal, qui ont perturbé les transports et entraîné la mort d’une personne.Les rares chutes de neige du mois de novembre ont été provoquées par une “dépression”, un système de basse pression apportant de l’air froid, de fortes pluies et de la neige, selon Lehlohonolo Thobela, du service météorologique sud-africain. Les autorités ont envisagé de fermer les cols de montagne en raison des conditions dangereuses.La fréquence de ces dépressions a augmenté, en particulier au printemps, ce qui a donné lieu à des spéculations sur les liens avec le changement climatique. M. Thobela a fait remarquer que si ces phénomènes météorologiques ne sont pas nouveaux, leur fréquence croissante soulève des questions quant à l’évolution des régimes climatiques en Afrique du Sud.
Les chutes de neige inhabituelles du mois de novembre en Afrique du Sud mettent en évidence l’imprévisibilité croissante des conditions météorologiques dans la région. Si des systèmes de basse pression interrompus se produisent occasionnellement, leur fréquence au printemps peut suggérer des changements climatiques plus importants, une tendance observée à l’échelle mondiale. Les phénomènes météorologiques non saisonniers, notamment les vagues de froid et les fortes pluies, affectent de plus en plus les infrastructures, l’agriculture et la vie quotidienne en Afrique du Sud. Les récentes perturbations météorologiques surviennent alors que le pays est confronté à d’autres problèmes liés au climat, tels que les sécheresses et les chaleurs extrêmes. Ces rares chutes de neige soulignent la nécessité de mettre en place des stratégies de résilience climatique afin de mieux se préparer aux effets potentiels du froid et de la chaleur extrêmes, qui peuvent peser sur les ressources et affecter des secteurs essentiels.
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